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Le Brent repasse au-dessus 70 dollars

Le Brent repasse au-dessus 70 dollars

Le prix du pétrole new-yorkais a terminé mercredi à son plus haut niveau depuis décembre 2014, une baisse simultanée du dollar et des stocks américains de brut propulsant le cours malgré une production en hausse aux Etats-Unis.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, référence américaine du brut, a pris 1,14 dollar pour clôturer à 65,61 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Au moment de la clôture à New York, le Brent, référence pour le pétrole algérien, grimpait de 1,46% à 70,87 dollars. Le cours a atteint jusqu’à 65,77 dollars en cours de séance.

« Deux éléments sont responsables de la hausse des cours ce mercredi, la baisse significative du dollar et les stocks américains de pétrole en hausse », a noté Bart Melek de TD Securities.

Le repli du billet vert, à son plus bas niveau depuis 2014 face à l’euro, rend mécaniquement moins cher le baril vendu dans la monnaie américaine pour les investisseurs munis d’autres devises et incite donc à l’achat pour profiter de l’aubaine.

Les réserves américaines de brut ont de leur côté reculé de 1,1 million de barils lors de la semaine terminée le 19 janvier selon les statistiques du Département américain de l’Energie (DoE) publiées mercredi, soit la dixième semaine consécutive de recul.

Depuis le 10 novembre ces stocks ont baissé de plus de 47 millions de barils. Ils sont au plus bas depuis 2015.

« Le recul de cette semaine n’est pas du niveau de ceux que l’on a connus précédemment mais il est bien supérieur aux chiffres de l’API », a ajouté M. Melek.

Moins fiables que ceux du DoE, les statistiques hebdomadaires de la fédération privée de l’American petroleum institute (API) avaient fait état mardi d’une hausse des stocks de brut de 4,76 millions de barils, affaiblissant l’avancée du WTI dans la nuit.

Les réserves du terminal de Cushing (où sont entreposés les barils de brut servant de référence au prix du WTI, ndlr), ont par ailleurs fortement baissé de 3,2 millions de barils, au plus bas depuis janvier 2015.

La production américaine s’est quant à elle affichée à 9,88 millions de barils par jour, un plus haut depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.

Elle aurait dû avoir une influence baissière mais cette production est contre-balancée par une croissance mondiale qui devrait soutenir la demande d’or noir.

Le Fonds monétaire international a tablé lundi sur une progression de la croissance mondiale de 3,9% cette année et l’an prochain, contre 3,7% initialement prévus pour ces deux années.

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