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Le FFS critique le soutien des puissances étrangères au régime, appelle à maintenir la mobilisation

Le FFS critique le soutien des puissances étrangères au régime, appelle à maintenir la mobilisation

Les Algériens ne croient plus aux solutions émanant du régime au lendemain, a estimé, ce mercredi 13 mars, le FFS au lendemain de la réaction de la rue aux propositions formulées par Bouteflika pour une sortie de crise.

« Le peuple algérien ne croit plus aux solutions émanant des tenants du régime, il est convaincu que le système est finissant et que l’alternative démocratique est en marche », écrit le FFS dans un communiqué signé par le premier secrétaire par intérim, Mehenna Haddadou. « Aujourd’hui aucune réforme ne peut être efficace ni efficiente, et ne peut provenir d’un système bâti sur l’absence de liberté, la répression, le déni du droit, l’injustice, la marginalisation, la Hogra et la corruption, face à la détermination et la résistance pacifique des algériennes et des algériens », estime-t-il.

Le FFS ne croit pas à la réussite de la conférence de consensus proposée par le pouvoir. «Cette nouvelle conférence nationale dite du « consensus » proposé par le chef de l’état n’est qu’une énième diversion destinée à nous détourner de l’essentiel et de gagner du temps pour des réaménagements à l’intérieur du système dans l’objectif de faire avorter toute tentative de changement », affirme le FFS.

Soutien extérieur : « Une tentative vaine »

Le FFS n’a pas manqué également de critiquer le soutien des puissances étrangères au régime algérien. «Toutes les tentatives de s’assurer de la bénédiction et du soutien de la communauté internationale sous couvert de l’alibi fallacieux de la stabilité nationale et régionale serons vaines », estime-t-il.

Selon le parti, seule l’amorce d’une transition véritable et de l’élection d’une assemblée constituante peuvent constituer l’alternative. « Pour le FFS : libérer une dynamique politique de construction démocratique de l’état et de la société est une priorité extrême en vue d’amorcer une véritable transition démocratique pour l’avènement de la deuxième république par l’élection d’une assemblée constituante ».

Il appelle au maintien de la mobilisation. «Le FFS considère que le changement du système est proche. Le maintien de la mobilisation populaire, pacifique et la résistance permanente est une nécessité historique pour imposer un changement radical du régime », conclut le communiqué.

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