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Le FFS dénonce la « feuille de route » imposée par le pouvoir

Le FFS dénonce la « feuille de route » imposée par le pouvoir

Le FFS a réagi ce lundi au discours prononcé la veille par le chef d’Etat intérimaire Bensalah, dénonçant « la feuille de route » imposée par le pouvoir et l’accusant d’utiliser « vicieusement » la révolte populaire comme « prétexte pour laminer toute rivalité et toute défiance à l’installation d’un autre ordre établi ».

« Sans surprise, le discours de Bensalah a réitéré la volonté et l’entêtement des décideurs à aller vers une élection présidentielle. Une élection par laquelle, ils souhaitent sceller définitivement le destin de notre patrie et la livrer ainsi à un autre processus d’asservissement et de totalitarisme », dénonce le parti dans un communiqué diffusé ce lundi.

« Le FFS constate avec consternation, que les décideurs actuels, qui sont visiblement exclusivement issus du cercle fermé de l’Etat-major de l’armée, au lieu de répondre au sursaut historique de la dignité du peuple algérien, sont radicalement résolus à exécuter et à imposer leur propre feuille de route », affirme le FFS.

« Le FFS constate surtout que le pouvoir militaire actuel préfère multiplier et diversifier ses opérations judiciaires spectaculaires que de s’intéresser aux revendications pacifiques démocratiques et légitimes des millions d’Algériennes et d’Algériens », dénonce le parti, qui estime que « le clan dominant utilise vicieusement la révolte populaire enclenchée depuis le 22 Février comme prétexte pour laminer toute rivalité et toute défiance à l’installation d’un autre ordre établi ».

« On ne peut pas prétendre vouloir répondre favorablement aux revendications des Algériennes et des Algériens, au moment , ou l’on déploie un dispositif sécuritaire impressionnant afin de réprimer les marches pacifiques , interpeler les militants et les journalistes et empêcher nos concitoyens de rallier la capitale Alger pour y manifester librement », estime le FFS.

« Un vrai dialogue ne peut pas et ne doit pas se faire avec ou à travers des personnages qui sont viscéralement et radicalement désavoués par la majorité du peuple Algérien », indique le FFS, qui estime en outre « qu’un vrai débat ne peut pas trouver une viabilité ou une quelconque crédibilité dans un environnement parasité par les influences néfastes des institutions illégitimes et impopulaires ».

Le parti a affirmé en outre que les élections présidentielles prévues le 4 juillet prochain « ne mobilisera que ses promoteurs et sa clientèle car les attentes des revendications populaires démocratiques légitimes signifiées massivement depuis le 22 Février dernier, ne peuvent nullement être prises en charge par l’organisation d’un autre simulacre électoral. Seule l’amorce d’un véritable processus démocratique de transition est à même de réunir les conditions d’un vrai consensus national ».

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