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Le FFS rejette l’appel au « pseudo dialogue » du pouvoir

Le FFS rejette l’appel au « pseudo dialogue » du pouvoir

Le FFS a réagi ce dimanche au discours prononcé jeudi par le chef de l’Etat intérimaire Abdelkader Bensalah, estimant que « le maintien de l’élection présidentielle comme unique option […] ne fera que dissuader ceux qui se sont empressés de saluer ou à croire à l’offre de dialogue d’un pouvoir autoritaire ».

« Sans surprise, le dernier discours du chef de l’Etat illégitime, a maintenu et réitéré les orientations stratégiques du pouvoir réel incarné par le chef d’état-major de l’armée. En effet, il vient de rappeler l’attachement opiniâtre de ce pouvoir réel à la voie constitutionnelle pourtant dépassée par les délais et les événements et maintes fois décrié et rejetée par le peuple algérien », affirme le FFS dans un communiqué diffusé ce dimanche.

Pour le FFS, le maintien de l’élection présidentielle « comme unique option politique du régime en place, assorti d’un pseudo dialogue à sens unique, ne fera que dissuader ceux qui se sont empressés de saluer ou à croire à l’offre de dialogue d’un pouvoir autoritaire ». En outre, ce maintien « encouragera le peuple algérien à poursuivre son combat pacifique, jusqu’au départ définitif du régime autoritaire et liberticide, de ses symboles illégitimes et la disqualification de ses relais », estime le parti.

« Le FFS met en garde les décideurs de ce pays des retombées néfastes de leur entêtement face à la volonté populaire. Ils seront les seuls responsables devant le peuple et devant l’histoire par leur refus de se conformer aux exigences de la révolution populaire et aux impératifs politiques de l’heure », soutient le FFS, qui interpelle une nouvelle fois « l’état-major de l’armée, le pouvoir réel à prendre ses responsabilités historiques face à tout dérapage pouvant mettre en péril l’unité du peuple et la stabilité du pays ».

Enfin, le FFS réaffirme son refus de participer au dialogue prôné par le pouvoir. « En l’absence de toute volonté politique concrète pour un règlement de la crise devant se traduire au préalable par des mesures de détentes et d’apaisement tel que le départ du système et de ses représentants, la libération de tous les détenus d’opinion, l’ouverture des champs politique et médiatique, ainsi que d’autres mesures énoncées dans notre initiative politique pour l’avènement de la deuxième république, le FFS réitère son refus de participer au pseudo dialogue proposé et contrôlé par le système », conclut le parti.

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