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Le pétrole termine en hausse à New York avant les stocks américains

Le pétrole termine en hausse à New York avant les stocks américains

Le pétrole coté à New York a clôturé en légère hausse mardi, le marché anticipant l’annonce d’un nouveau recul des stocks de brut aux Etats-Unis.

Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en septembre, référence américaine du brut, a gagné 27 cents et terminé à 47,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A 20h40, le baril de Brent, référence pour le pétrole algérien, était côté à 51,900 dollars, après atteint en séance 52,55 dollars.

Les marchés du pétrole « rebondissent prudemment à la suite de leur net repli de lundi avant la diffusion des rapports sur les stocks américains de produits pétroliers pour la semaine se terminant le 18 août« , a indiqué Tim Evans de Citi.

La fédération professionnelle API devait diffuser ses chiffres mardi après la clôture et le Département américain de l’Energie devait publier son propre rapport, jugé en général plus fiable par les investisseurs, mercredi en cours de séance.

Selon la médiane de prévisions d’analystes compilées par l’agence Bloomberg, les réserves de brut pourraient avoir reculé de 3,5 millions de barils, celles d’essence de 1,25 million de barils et les réserves de produits distillés devraient rester stables.

Les réserves commerciales de brut aux Etats-Unis ont déjà baissé au cours des sept dernières semaines de 43 millions de baril pour s’établir à 466,5 millions.

Par ailleurs, « les informations en provenance de Libye sont sources de confusion« , a noté Tim Evans: la compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a indiqué avoir réglé un problème qui empêchait depuis samedi les exportations du champ pétrolier d’al-Sharara, « mais d’autres sources rapportent que le redémarrage du champ, qui produit normalement 270.000 barils par jour, est en suspens ».

La production libyenne est en pleine recrudescence.

Fin 2014, des combats et des manifestations avaient bloqué la majorité des champs et des terminaux pétroliers, des zones au coeur de luttes de pouvoir dans un pays qui dispose des plus grosses réserves pétrolières d’Afrique et où les exportations de brut représentent la principale ressource économique.

Aucune goutte de pétrole n’avait pu sortir des principaux ports libyens jusqu’en septembre 2016 avec la réouverture du terminal de Ras Lanouf.

Le président de la NOC a annoncé mi-juillet que la production de pétrole devrait atteindre 1,25 million de barils par jour (b/j) fin 2017 dans le pays.

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