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Législatives du 12 juin : le RCD dit non

Législatives du 12 juin : le RCD dit non

Après le Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune, c’est au tour du Rassemblement pour la culture et la démocratie de trancher la question de sa participation aux législatives anticipées du 12 juin prochain.

Sans surprise, le RCD a décidé de ne pas participer à ces élections. La décision a été prise à l’ « unanimité » par son conseil national lors de sa réunion ce samedi 20 mars. L’annonce a été faite par le RCD dans un communiqué.

« Le Conseil national du RCD décide à l’unanimité du rejet des élections législatives du 12 juin 2021 », indique le parti présidé par Mohcine Belabbas.

Cette décision était attendue. Le président du RCD a donné le ton dans son allocution à l’ouverture des travaux de ce conseil.

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« Une nouvelle tragi-comédie électorale le douze juin prochain »

« C’est sur ce fond fait de répression, de maintien en prison de détenus d’opinion, de restriction des libertés individuelles et collectives et de régression économique et sociale que le pouvoir en place, disqualifié à deux reprises par un boycott massif et historique des urnes, s’apprête à jouer une nouvelle tragi-comédie électorale le douze juin prochain », a-t-il dit.

Avant le RCD, le Parti des travailleurs a décidé aussi de boycotter le rendez-vous électoral du 12 juin. La décision, « stratégique et non tactique » de boycotter les législatives anticipées, avait été prise par le Comité central du parti et annoncée lundi 15 mars par la secrétaire générale Louisa Hanoune. Le PT a dénoncé un scrutin dont les résultats sont « connus d’avance » qui entre dans une « tentative malheureuse et misérable de sauver un système obsolète et non réformable ».

« Non et non, les prochaines législatives ne constitueront pas l’amorce du démantèlement du système obsolète, hérité du modèle de parti unique et contre lequel la majorité du peuple s’est révolté et s’est soulevé », a estimé le PT.

Le président Abdelmadjid Tebboune a décidé de dissoudre l’Assemblée populaire nationale (APN) et d’organiser des législatives anticipées pour doter l’Algérie d’un nouveau Parlement, plus de deux ans après le déclenchement du Hirak, qui a mis fin à 20 ans de règne de Bouteflika.

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