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Les cours du pétrole s’effondrent : le Brent à moins de 35 dollars

Les cours du pétrole s’effondrent : le Brent à moins de 35 dollars

Les cours du pétrole s’effondraient d’environ 25% lundi en Asie. Vers 2h du matin (heure algérienne), le baril de brut américain WTI chutait de 25,65% à 30,69 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord tombait de 24,54% à 34,16 dollars à la même heure. Cette baisse vient s’ajouter au 9% perdus vendredi. Depuis le début de l’année, le Brent a perdu près de 50% de sa valeur.

[ Source : Les Echos Investir ]


Cette chute a entraîné celle des marchés boursiers en Asie. Les Bourses européennes et américaines devraient suivre la même tendance dans la journée.

Le pétrole était déjà sous pression depuis plusieurs semaines à cause de la maladie du coronavirus qui affecte fortement l’économie chinoise et pèse sur la demande mondiale de brut. Mais l’effondrement des cours, cette nuit en Asie, intervient notamment en réaction à la décision de l’Arabie saoudite de réduire drastiquement ses prix à des niveaux inédits depuis 20 ans et d’augmenter sa production dès avril prochain.

L’échec des négociations entre l’Opep et la Russie a poussé l’Arabie saoudite à abandonner une stratégie de soutien des prix pour adopter une stratégie de prise de parts de marché, ce qui n’est pas sans rappeler la tactique mise en place en 2014 qui avait fait chuter les prix du brut d’environ deux-tiers, rappelle l’agence Reuters.

Les alliés saoudiens du Golfe devraient suivre la stratégie de Riyad. « Nous nous attendons à ce que l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et d’autres grands pays producteurs de l’Opep augmentent la production sur le reste de 2020 dans le cadre de leur retour à une stratégie de parts de marché plutôt que de cible de prix », a indiqué Edward Bell, analyste sur les matières premières chez Emirates NBD dans une note dimanche côté par Reuters.

« La stratégie de parts de marché fait peser des risques considérables sur les membres de l’Opep dont la situation budgétaire et la balance des paiements pourraient se détériorer. Les doutes sur la soutenabilité de la politique monétaire pourraient resurgir », ajoute-t-il.

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