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Les prix des fruits et légumes se maintiennent à des niveaux élevés mais généralement stables

Les prix des fruits et légumes se maintiennent à des niveaux élevés mais généralement stables

NEWPRESS

Les prix des légumes de base restent élevés mais aucune tendance haussière n’a été constatée ce mardi 17 octobre au marché de Meissonnier, à l’exception des tomates et pommes de terre. Les tomates étaient cédées à 200 dinars le kilogramme en moyenne, alors qu’elles étaient cédées la semaine passée à des prix oscillant entre 170 et 180 dinars. Les vendeurs de fruits et légumes du marché algérois expliquent cette hausse du prix de la tomate par la baisse de l’offre et la spéculation des grossistes.

Le prix des pommes de terre a également connu une hausse, s’établissant entre 70 et 75 dinars le kilo alors que la semaine passée, le tubercule indispensable en Algérie coûtait au détail entre 60 et 65 dinars.

En ce qui concerne les autres légumes, les oignons sont à 50 dinars le kilo, les courgettes sont vendues entre 60 et 100 dinars selon leur qualité et leur fraîcheur, tandis que les carottes se vendent à 80 et la laitue à 100 dinars. Les poivrons se vendaient ce matin à des prix allant de 70 à 90 dinars et les piments entre 120 et 150 dinars. Selon les vendeurs et les clients du marché, les prix restent relativement stables par rapport à la semaine passée, quoique trop élevés. Le prix de l’ail local reste toutefois très cher, il était proposé sur les étals du marché de Meissonnier à des prix allant de 750 à 850 dinars le kilogramme.

Les fruits, quant à eux, ont également vu leurs prix grimper. Le raisin « muscat » de Bordj Menaïel était vendu à 200 dinars alors qu’il était à 170 dinars la semaine passée. Le raisin rouge produit dans la même région était proposé à des prix allant de 220 à 250 dinars le kilo. Il était lui aussi à 170 dinars la semaine passée. L’augmentation des prix des raisins, pourtant produits localement, est expliquée par les commerçants par le fait que la fin de la saison de production approche.

Les poires locales restent à des prix stables, même s’ils demeurent élevés. Celles de la Mitidja étaient à 180 dinars et celles d’Ain Ouessara à 250 dinars mais ces dernières sont, d’après les commerçants, peu disponibles car « stockées massivement dans le but de spéculer ».

Le seul fruit qui a connu une baisse significative de son prix est la banane. Cette dernière coûtait ce matin entre 220 et 260 dinars le kilogramme. Elle s’établissaient il y a quelques jours aux alentours de 1000 dinars, parce qu’elle était « acheminée vers l’Algérie à partir de la Tunisie, à travers les frontières terrestre » selon un commerçant du marché, qui a aussi parlé de « banane de contrebande » et qui s’est réjoui de l’arrivée de cargaisons de « bananes d’importation légale » ayant provoqué cette baisse des prix.

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