Les réserves de change de l’Algérie continuent d’augmenter. Le 14 mars, la Banque d’Algérie a indiqué que le montant des avoirs en devises de l’Algérie à l’étranger était de 64,63 milliards de dollars contre 52,76 milliards de dollars en septembre 2022.
Les réserves de change de l’Algérie, qui étaient de 44,724 milliards de dollars en septembre 2021, ont encore augmenté cette année pour atteindre 85 milliards de dollars.
Le chiffre a été révélé lundi 4 septembre par le président du Conseil de la nation (Sénat) Salah Goudjil lors de l’ouverture de la session parlementaire.
« Aujourd’hui, et le Premier ministre peut le confirmer, nous avons près de 85 milliards de dollars de réserves de change, sachant que l’Algérie n’a pas de dette extérieure. C’est cela notre force », a déclaré le deuxième personnage de l’État.
Avec 85 milliards de dollars, les réserves de l’Algérie sont au plus haut depuis 2017 quand elles étaient à 97,33 milliards de dollars, avant de baisser à 79,88 milliards de dollars à fin décembre 2018 et à 62 milliards de dollars début 2020, en raison de la chute drastique des prix du pétrole.
Algérie : les réserves de change poursuivent leur hausse
L’Algérie disposait de 144,13 milliards de dollars de réserves de change à fin 2015 contre 178,94 milliards à fin 2014.
La hausse des réserves de change de l’Algérie est le résultat de l’augmentation des prix du pétrole et du gaz depuis la fin de la pandémie de la Covid-19, avant de prendre l’ascenseur suite à l’éclatement de la guerre en Ukraine en février 2022.
Les cours du brut, qui étaient autour de 32 dollars en avril 2022, ont augmenté pour dépasser 121 dollars en mai 2022, avant d’entamer une courbe ascendante tout en restant au-dessus de 75 dollars le baril.
Salah Goudjil a poursuivi en abordant la question de l’échec de la candidature de l’Algérie aux Brics. Au sommet de Johannesburg qui s’est tenu fin août, le groupe des cinq plus grandes économies émergentes de la planète n’avait pas retenu la candidature de l’Algérie, tout en ouvrant la porte de l’adhésion à six pays : Arabie Saoudite, Iran, Éthiopie, Égypte, Émirats arabes unis et Argentine.
Salah Goudjil a minimisé cet échec. Pour lui, que l’Algérie soit dans les Brics ou non, « le plus important, ce sont les relations bilatérales ». « Nous avons des relations fortes et stratégiques avec ces pays », allusion sans doute à la Russie et à la Chine avec lesquelles l’Algérie entretient d’importants rapports politiques et économiques, a soutenu M. Goudjil.
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