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Les résidents dénoncent des intimidations, appellent à un sit-in samedi à Alger

Les résidents dénoncent des intimidations, appellent à un sit-in samedi à Alger

Deux semaines après la décision de geler leur grève, les médecins résidents ont décidé de renouer avec la contestation. Dans un communiqué publié ce mercredi 11 juillet, le Collectif autonome des médecins résidents (Camra) a lancé un appel à un sit-in régional, samedi prochain, dans l’enceinte du CHU Mustapha Pacha à Alger.

Cet appel vise « non seulement à dénoncer l’ignorance et le peu de considération que porte la tutelle aux enfants du pays », mais également « afin que tout le monde sache que les médecins résidents sont toujours debout et prêts à faire valoir leurs droits », explique le texte.

Suspendue le 24 juin dernier pour donner une chance à une sortie de crise, la grève des médecins résidents, engagée depuis huit mois, n’a pas réussi à infléchir la position du gouvernement. Pire, « ce gel ne se fait malheureusement pas sans douleur dans certains services, où les résidents subissent quotidiennement menaces et intimidations en tout genre, allant parfois, jusqu’à des représailles éhontées et mesquins », écrivent les résidents.

« Aussi, depuis une semaine, les médecins résidents candidats à l’examen de fin de spécialisations (DEMS) sont contraints de passer l’examen dans des conditions ne répondant à aucune nombre de par le délai accordé entre l’annonce de la date des examens et leur début, et par le fait qu’ils ne bénéficieront d’aucune session de rattrapage », dénoncent-ils.

« Depuis le gel, les médecins résidents n’ont absolument aucune nouvelle, ni n’ont reçu de contact de la part de la tutelle, malgré les nombreuses demandes d’audience formulées et réceptionnées par le ministère », constate encore le texte. « Il nous est impossible de trouver une explication satisfaisante et logique à cet état de fait car il nous parait que la parole d’un ministre devrait normalement faire foi », déplorent les résidents pour qui leur gel de la grève a été décidé « comme ultime preuve de bonne foi et de bonne volonté à solutionner le problème ».

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