Le maréchal Haftar a annoncé mercredi soir la « libération totale » de la ville de Benghazi (est de la Libye), après trois ans de combats meurtriers, rapportent plusieurs médias.

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« Après une lutte continue contre le terrorisme et ses agents, qui a duré plus de trois ans (…) nous vous annonçons la libération de Benghazi du terrorisme. Une libération totale…« , a déclaré l’homme fort de l’est libyen dans un discours à la télévision.

Dans son discours, le chef de l’Armée nationale libyenne (ANL) a rendu hommage « aux caravanes de martyrs » tués dans les combats contre les terroristes. Il a jouté que Benghazi entrait aujourd’hui « dans une nouvelle ère de paix, de sécurité, de réconciliation (…) et de reconstruction« .

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Parmi les groupes armés que les forces de Haftar combattaient dans la deuxième ville de Libye, figuraient le Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi, une coalition de milices islamistes comprenant notamment des membres présumés de l’organisation État islamique (EI) et d’Ansar Asharia, un groupe proche d’Al-Qaïda qui a annoncé sa dissolution fin mai, selon la presse.

Depuis la chute de Kadhafi en 2011, la Libye est livrée au chaos. Deux gouvernements se disputent le pouvoir : un gouvernement d’union nationale, basé à Tripoli, qui est reconnu par la communauté internationale et des autorités en Cyrénaïque, dans l’est du pays, liées au maréchal Haftar. La libération de Benghazi et la reconquête par les forces de l’ANL du croissant pétrolier en automne 2016 renforcent le pouvoir de Haftar sur l’est libyen, et à l’égard du GNA de Faïz Serraj.

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