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Louisa Hanoune s’oppose au 5e mandat : « La continuité c’est la mort inexorable de l’Algérie »

Louisa Hanoune s’oppose au 5e mandat : « La continuité c’est la mort inexorable de l’Algérie »

Louisa Hanoune n’est pas du tout séduite par l’idée de la « continuité » défendue bec et ongle par les partisans d’un maintien de Bouteflika, sous une forme ou une autre, à la tête du pays au-delà d’avril 2019. Une telle option, craint-elle, précipitera le pays dans une voie sans issue.

« Aucun Algérien digne de ce nom qui veut vivre dans son pays grâce à la sueur de son front et aucun patriote sincère et attaché à l’intégrité et à unité du pays ainsi qu’à sa souveraineté ne sauraient souscrire à leur continuité, car elle est porteuse d’une somatisation du pays », a-t-elle affirmé, ce mercredi 14 novembre, lors d’une allocution prononcé à l’ouverture des travaux de la session ordinaire du conseil exécutif de son parti.

Allant plus loin, Louisa Hanoune assure : « l’histoire et les générations futures vont juger chacun et chacune, partis et organisations, sur la position qu’il adopteront durant cette période sensible et émaillée de dangers ». Aussi, elle n’a pas manqué de brocarder les « partisans du statu quo », c’est-à-dire « les partis au pouvoir » et les hommes d’affaires qui « se sont mis en mouvement comme un rouleau compresseur sous le couvert de la continuité ». Selon elle, ils ne se soucient que de leurs seuls « intérêts et privilèges ».

Pourquoi cette opposition farouche de Louisa Hanoune à la politique de la continuité ? Une telle démarche « mènera inévitablement au désordre », voire à « la mort inexorable de l’Algérie », répond la chef du PT. Comment éviter ce scénario du pire au pays ? « La lutte des travailleurs et des jeunes », propose Louisa Hanoune.

Et Louisa Hanoune d’expliciter son idée : « Le sauvetage de l’Algérie passe par une rupture avec le système mafieux et ses politiques. Les syndicats des travailleurs et des étudiants sont devant une responsabilité historique. Ils sont les seuls à pouvoir mobiliser, avec le soutien des partis politiques propres et progressistes ».

Quid des partis du pouvoir ? « Ils ont une responsabilité dans la faillite actuelle et constituent un obstacle pour la démocratie et la recomposition politique et sociale du Pays. Du coup, ils ne peuvent faire partie de la solution », assure-t-elle.

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