search-form-close
Maroc : une Israélienne affirme être la fille cachée de Hassan II

Maroc : une Israélienne affirme être la fille cachée de Hassan II

Encore une affaire devant les tribunaux européens dont la monarchie marocaine aurait souhaité se passer. Une femme de nationalité israélienne se présente comme la fille illégitime du défunt roi du Maroc Hassan II et réclame des tests ADN et une forte indemnisation.

Les autorités marocaines ont porté plainte pour escroquerie.

Jane Benzaquen est née en 1953 à Casablanca, de parents belges. Elle vit en Israël depuis ses 18 ans. Elle a la double nationalité belge et israélienne.

| Lire aussi : Défense : le Maroc et Israël franchissent une autre étape

C’est en 2005, à 52 ans, qu’elle a commencé à affirmer qu’elle est la fille cachée de l’ancien roi du Maroc.

À l’état civil, elle est inscrite sous le nom de Jane Benzaquen, fille d’Anita Benzaquen et de Raoul Jossart, née le 14 novembre 1953 à Casablanca. À l’époque, Hassan II était encore prince héritier. Il était âgé de 24 ans.

| Lire aussi : Une nouvelle vidéo de Mohamed VI fait scandale -Vidéo

Les parents de Jane sont décédés en 1996 et 2001. Le seul moyen d’établir la paternité c’est les tests ADN.

Le Maroc saisit la justice

Selon plusieurs journaux belges et européens, la plaignante réclame donc que des analyses soient effectuées sur ses supposés demi-frères et demi-sœurs qui ne sont autres que les enfants de Hassan II et parmi lesquels l’actuel roi Mohammed VI. Impensable pour le palais royal.

D’autant plus que la plaignante réclame une forte indemnisation qui pourrait s’élever, si la filiation est avérée, jusqu’à 15 millions d’euros.

Après s’être contentée de déclarations et d’interviews dans la presse, elle a décidé en juin dernier de saisir la justice.

Parallèlement, ses avocats se sont rapprochés de l’ambassade du Maroc à Bruxelles pour proposer un arrangement à l’amiable et dans la discrétion. Ce qui a amené les autorités marocaines à saisir elles aussi la justice, accusant la femme d’escroquerie.

En l’absence de preuves de part et d’autre, la justice pourrait se voir contrainte, pour pouvoir trancher, de donner suite à la première requête de la belgo-israélienne en ordonnant que des tests ADN soient effectués. Sans garantie toutefois que le palais royal marocain acceptera de s’y soumettre.

  • Les derniers articles

close