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« Neuf mois après le 22 février, la décantation se précise », estime le RCD

« Neuf mois après le 22 février, la décantation se précise », estime le RCD

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a dénoncé, ce samedi 16 novembre, les condamnations des manifestants à des peines de prison pour port de l’emblème amazigh, se disant « fier de la détermination et de la dignité dont font preuves les détenus de l’emblème Amazigh ».

« Les verdicts de condamnation à des peines de prison de citoyens innocents arrêtés lors de marches pacifiques, à Alger, pour possession de l’étendard amazigh ou pour de simples motifs de présences répétées dans ces marches populaires déshonorent leurs auteurs », affirme le RCD dans un communiqué.

« Cette soumission avilissante de cette justice aux ordres est sans appel et ses inconséquences sont flagrantes du fait que pour les mêmes griefs les autres juridictions du pays n’ont pas trouvé motif à prononcer des condamnations », estime le parti.

Le RCD a également commenté la situation politique actuelle à l’approche des élections présidentielles prévues le 12 décembre et au lendemain de nouvelles manifestations massives à travers le pays à l’occasion du 39e vendredi. « Neuf mois après le 22 février, la décantation se précise », estime-t-il.

« Devant la détermination citoyenne d’aller jusqu’au bout pour en finir avec une gouvernance qui a privé l’Algérie d’un projet de développement à notre portée, le plus important, aujourd’hui, est de consolider la seule alternative viable : la transition démocratique et pacifique contre la tentation de restauration du système politique par une mascarade électorale dont les résultats sont connus d’avance », conclut le RCD.

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