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Noureddine Boukrouh répond au démenti de Said Sadi

Noureddine Boukrouh répond au démenti de Said Sadi

NEWPRESS

À la suite de la publication de mon interview sur votre site, M. Said Sadi a posté sur sa page Facebook un « démenti catégorique » à mon propos relatif à une rencontre entre nous pour m’écouter lui proposer de nous retirer, lui, feu Mahfoud Nahnah et moi-même de l’élection présidentielle de 1995. Il a parlé d’« allégation qui, à sa connaissance, est rendue publique pour la première fois » et de « confusion ».

Si TSA ne s’était pas fait l’écho de ce « démenti », j’aurais tout au plus répondu à M. Sadi sur sa page ou sur la mienne. En vérité, je ne l’aurais pas fait du tout, préférant sacrifier un détail insignifiant de l’histoire au spectacle affligeant d’un combat de coqs sans enjeu. Il y en a assez, trop même, alentour, et c’était d’ailleurs l’un des thèmes de mon interview.

Mais TSA  l’a fait, laissant ses lecteurs sur leur faim : l’un de nous doit mentir ou, à tout le moins, n’a plus toute sa mémoire. Au lieu de nous étriper l’un l’autre, je propose de nous aider mutuellement à rétablir les choses surtout que M. Saadi, à ce qu’il nous apprend, est attelé à la rédaction de ses Mémoires :

1) Ce n’est pas la première fois que je fais état publiquement de cet épisode. Je l’avais déjà fait dans une émission de télévision à une heure de grande écoute et dans un quotidien, sans reprocher par ailleurs à M. Sadi de ne pas suivre mes interventions à la trace.

De la même façon que j’ai fait état :

a) de l’échec du « bloc démocratique » constitué en 1999 entre l’ANR, le RCD et le PRA pour faire pièce à la candidature de M. Bouteflika, en pointant la responsabilité de M. Sadi ;

b) de l’échec du groupe dit des « Sept +1 » au printemps 1991 à cause de l’idée d’organiser une grève nationale introduite et défendue par MM. Ben Bella et Sadi. L’idée, refusée par les autres membres des « 7+1 », a été saisie au vol et mise en exécution par le FIS quelques semaines plus tard, menant aux premiers morts, à la proclamation de l’état de siège, à la destitution de M. Hamrouche, à l’arrestation de MM. Abbassi Madani et Belhadj, à l’arrêt du processus électoral, à la décennie noire, etc.

2) Dans cette affaire, ce n’est pas parole contre parole, celle de M. Sadi contre la mienne, car la rencontre en question n’a pas eu lieu de nuit, dans quelque forêt ou lieu désert, mais en plein jour, au siège du PRA où étaient présents plusieurs responsables en raison des événements. Au besoin, ils peuvent en témoigner.

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