Le nouveau variant Omicron se propage à une vitesse fulgurante à travers le monde. Il est présent aujourd’hui dans plus de 80 pays, dont l’Algérie où le premier cas a été enregistré mardi 14 décembre.

Depuis sa détection fin novembre en Afrique du sud, de nombreuses incertitudes demeurent au sujet de sa transmissibilité, mais il existe désormais des preuves que Omicron « se propage à un rythme que nous n’avons jamais vu avec un autre variant et qu’il se trouve probablement dans tous les pays même s’il n’a pas encore été détecté »,  avait alerté l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lors d’une réunion d’information  qui s’est tenue le mardi 14 décembre.

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Aux Etats-Unis, le conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire, le Dr Anthony Fauci, a averti dimanche 19 décembre, qu’actuellement, la nouvelle souche du Covid-19  » se déchaînait »  à travers le monde,

L’Europe face à la vague Omicron

Repérée sur tous les continents,  l’Europe est particulièrement frappée par le nouveau variant du Covid-19. « Nous pouvons voir une autre tempête approcher », a prévenu mardi 21 décembre, le directeur de l’OMS pour l’Europe.

En France, où le taux d’incidence du Covid-19 a atteint un nouveau record ces derniers jours, selon le gouvernement français, avec environ 20 % des nouveaux cas relèvent désormais d’Omicron.

Les autorités françaises songent par ailleurs à accélérer la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal qui ne peut être activé qu’avec un schéma vaccinal complet. Le pass vaccinal pourrait, ainsi, entrer en vigueur en France dès la première quinzaine du mois de janvier.

En Espagne, pays qui a enregistré un record de contaminations, le mardi 21 décembre, avec plus de 49 823 cas de Covid-19 recensés en 24 heures, Omicron constitue désormais quasiment la moitié du nombre total de contaminations au coronavirus, selon les autorités espagnoles.

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Au Danemark, le nombre de cas a atteint un record absolu depuis le début de la pandémie:  plus de 13.558 nouveaux cas enregistrés le mardi 21 décembre.  Les autorités sanitaires du pays considèrent désormais que le variant Omicron est dominant dans le pays.

« Omicron devient, ou est déjà devenu, dominant dans plusieurs pays y compris au Danemark, au Portugal et au Royaume-Uni, où les chiffres sont multipliés par deux tous les un jour et demi à trois jours, entraînant des taux inédits de transmission », a souligné le directeur de l’OMS pour l’Europe.

 Il est à noter, par ailleurs, qu’aux États-Unis, Omicron est désormais dominant, avec 73,2% des nouvelles infections au Covid-19, selon les autorités sanitaires du pays.

Omicron: Un nouveau symptôme relevé par les médecins

Les scientifiques qui étudient le variant Omicron ont découvert un symptôme   » inhabituel » qui apparaît la nuit chez les personnes contaminées. Il s’agit de sueurs nocturnes.

S’exprimant au sujet des symptômes relevés en cas de contamination à l’Omicron, le Dr Unben Pillay,  a déclaré au cours d’une conférence de presse organisée par le ministère de la santé en Afrique du Sud :  « Jusqu’à présent, il s’agit principalement de cas très légers, les patients présentant des symptômes similaires à ceux de la grippe : toux sèche, fièvre, sueurs nocturnes, nombreuses douleurs corporelles ».

Tout en précisant que bien que les sueurs nocturnes peuvent survenir en cas de contamination au variant Delta, ce symptôme est particulièrement marqué  en cas de contamination à l’Omicron.

Qu’en est-il en Algérie ?

En Algérie, un premier cas positif à l’Omicron a été détecté le mardi 14 décembre. Depuis, aucune nouvelle contamination à la nouvelle souche du virus n’a été enregistrée, a assuré ce mercredi le Dr Fawzi Derrar, directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie.

Le pays, ou le variant Delta est dominant,  fait cependant face à une recrudescence des cas de contamination au Covid-19.  Pour la première fois depuis des mois, la barre des 300  nouveaux cas a été à nouveau franchie mardi 21 décembre. Il est à noter, par ailleurs, que le taux de vaccination dans le pays avoisine aujourd’hui les 27%. Un taux jugé « très faible », par le Pr Kamel Sanhadji,  président de l’Agence nationale de la sécurité.