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Pharmacies : un syndicat annonce une grève cyclique

Pharmacies : un syndicat annonce une grève cyclique

Le bureau national du Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO), réuni en session extraordinaire, samedi 12 février au niveau du siège national du syndicat à Alger, annonce l’organisation d’une grève nationale d’une journée renouvelable à partir de  lundi  28 février.

 Ce débrayage fait suite « aux menaces et déclarations visant les officines pharmaceutiques », lit-on dans un communiqué du SNAPO. Une conférence de presse sera organisée le 16 février au niveau de son siège national.

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Dans son communiqué, le syndicat national des pharmaciens d’officine revient sur les déclarations tenues par le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid devant l’Assemblée populaire nationale sur l’activité pharmaceutique et la profession du pharmacien d’officine, annonçant « des mesures imminentes qui vont toucher aux fondements de la profession ».

Le SNAPO dément avoir été associé par le ministère de la santé  « à aucun travail sur l’éventuelle révision de la réglementation régissant les officines pharmaceutiques ».

Pour le Snapo, l’exercice d’une profession de santé « ne doit pas être soumis à des considérations de libre concurrence se basant sur des critères commerciaux ou lucratifs qui risquent de mettre en péril la sécurité sanitaire et  la subsistance de la profession. Qui reste avant tout soumise à des règles éthiques et  déontologiques répondant à des exigences de santé publique ».

 

« Mettre fin aux souffrances des nouveaux diplômés en pharmacie »

 

L’annonce du débrayage des pharmaciens d’officine fait suite aux propos du ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, à l’Assemblée populaire nationale.

Le ministre a révélé que la loi accordant des licences aux pharmacies sera amendée prochainement, a rapporté le quotidien L’Expression. Le texte n’a pas été modifié « n’a pas été amendé depuis 2005 », selon le ministre.

Le ministre a indiqué que les amendements à la loi permettront aux nouveaux pharmaciens d’obtenir facilement les autorisations pour ouvrir leurs propres officines.

Tout en dénonçant une «opposition et résistance» à maintenir la situation de confusion en l’état contribuant ainsi au désarroi des nouveaux diplômés en pharmacie, Benbouzid a défendu « le droit des diplômés en pharmacie d’ouvrir des officines en pharmacie et d’exercer leur spécialisation », soulignant que « seule la concurrence doit primer ».

Début janvier, le sénateur Abdelouahab Benzaim a provoqué la polémique après avoir accusé des pharmaciens ayant atteint l’âge de la retraite de revendre leurs agréments à de jeunes diplômés contre la somme de 30 millions de dinars. Il a indiqué que des pharmaciens attendent l’autorisation d’ouvrir une pharmacie depuis 2006. L’Algérie forme 2.000 pharmaciens par an.

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