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Réunion du G5 Sahel à Bruxelles : l’Algérie encore absente ?

Réunion du G5 Sahel à Bruxelles : l’Algérie encore absente ?

Les pays membres de la force militaire conjointe G5 Sahel et une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement européens doivent se réunir ce vendredi à Bruxelles afin de parvenir à franchir la barre des 300 millions d’euros d’aide à cette force régionale lancée en juillet 2017.

« Jusqu’à présent, on a réussi à mobiliser environ 250 millions d’euros, l’idée c’est de pouvoir passer la barre des 300 millions d’euros », indique-t-on à l’Élysée. Pour rappel, le coût de cette force militaire est estimé à 423 millions d’euros.

Outre les cinq présidents des pays du G5 Sahel (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) et les 18 chefs d’État et de gouvernement européens,  une dizaine de ministres des Affaires étrangères « de pays partenaires » seront présents, indique l’Élysée. Parmi ces pays figurent la Norvège, la Turquie, l’Arabie saoudite, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie, détaille la même source.

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En revanche, pour l’heure, la présence du ministre des Affaires étrangères algérien, Abdelkader Messahel, à cette conférence de donateurs, n’est pas confirmée. « Il n’est pas annoncé » (…) « mais je ne doute pas qu’il ait été invité », indique-t-on à Paris.

Pourtant leader en matière de lutte contre le terrorisme, l’Algérie est absente du G5 Sahel en raison du principe de non-ingérence. De fait, Alger refuse d’engager des troupes à l’extérieur du pays.

Toutefois, en début de semaine, l’Élysée et la présidence algérienne ont indiqué que le président Abdelaziz Bouteflika et son homologue français, Emmanuel Macron, s’étaient entretenus par téléphone. « Le président Macron et le président Bouteflika ont également évoqué les questions régionales, et plus spécifiquement le Sahel et la Libye » indique un communiqué de l’Élysée en date du lundi 19 février.

« Depuis son entrée en fonction, le président (Emmanuel Macron) a maintenu un dialogue permanent avec l’Algérie sur la question du G5 (…) Donc l’entretien du début de semaine s’inscrit dans le contexte de ce dialogue permanent », commente une source de l’Élysée.

Mi-décembre, l’entourage du président français indiquait qu’Emmanuel Macron avait -au cours de son déplacement à Alger- invité son homologue algérien à « coopérer plus activement », notamment en ce qui concerne la protection de la frontière nord du Mali. « L’Algérie est associée et doit être associée au G5 Sahel », précisait alors l’entourage du président français.

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