Sonelgaz a annoncé ce dimanche 16 février avoir réalisé un chiffre d’affaires record à l’exportation en 2024.
Le groupe public qui a le monopole sur la distribution de l’électricité et du gaz en Algérie a indiqué avoir exporté pour 268 millions d’euros en 2024 contre 219 millions d’euros en 2023, soit une hausse de 22 %.
Sonelgaz affirme que ces exportations entre dans le cadre des « instructions des hautes autorités du pays pour sortir progressivement de la dépendance vis-à-vis de la rente pétrolière », et ce avec la « diversification des activités économiques, industrielles et commerciales » et la « valorisation du produit national ».
Dans le détail, le groupe Sonelgaz a indiqué que ses exportations sont composées de « l’électricité, des équipements électriques et gaziers fabriqués en Algérie, formation dans le domaine de l’électricité et maintenance des équipements électriques et gaziers ».
Sonelgaz veut se déployer sur les marchés internationaux
Le groupe public a affirmé que « ces chiffres à l’exportation illustrent son engagement effectif pour augmenter le taux d’intégration national afin de réduire la facture des importations, ce qui représente un véritable moteur de la croissance économique, et un outil principal de diversification de la ressource en devise ».
Ces exportations confirment l’engagement de Sonelgaz, qui a affiché son intérêt pour investir dans la production de l’électricité au Niger, à se « déployer sur les marchés internationaux grâce au renforcement de ses capacités de production et son expertise dans divers domaines liés à l’électricité et au gaz ».
L’Algérie compte développer sa production d’électricité et a même proposé à l’Italie de créer une ligne électrique sous-marine pour l’alimenter.
Avec ces exportations, même si elles sont modestes, l’Algérie poursuit la diversification de la vente de ses produits à l’étranger afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures qui constituent sa principale source de devises.
L’objectif du gouvernement est de développer les exportations hors pétrole et gaz, pour atteindre 29 milliards de dollars à l’horizon 2030.