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Stabilité et relance de l’économie : deux grands thèmes de la campagne pour les législatives

Stabilité et relance de l’économie : deux grands thèmes de la campagne pour les législatives

La stabilité du pays, la relance de l’économie nationale, la réforme de l’école : ce sont les principaux thèmes qui ont marqué la première journée de la campagne électorale pour les législatives qui a démarré dimanche 9 avril.

« Votez pour la stabilité » 

Le secrétaire général du parti du FLN, Djamel Ould Abbes, a appelé depuis Khenchela les citoyens à voter massivement aux législatives pour « la sécurité et la stabilité » du pays. « Votez pour la stabilité pour obtenir de nouveaux acquis sociaux », a lancé Sid Ahmed Ferroukhi, tête de liste du FLN à Alger, dans un message publié sur sa page Facebook.

Le chef du Mouvement populaire algérien, Amara Benyounès a insisté, à Mostaganem, sur la nécessité d’une forte participation aux élections pour donner une crédibilité et une légitimité à l’APN et au prochain gouvernement.

Au plan économique, le MPA propose la révision de la règle 49/51, qu’il considère comme « un obstacle » pour l’investissement car elle « ne peut être généralisée et appliquée dans des secteurs stratégiques ».

Pour le MPA, « l’école algérienne a besoin d’une réforme profonde », à travers « l’isolement de l’école des conflits idéologiques » et « l’apprentissage des langues étrangères ».

Pour l’enseignement supérieur, « les postes de responsabilité dans les universités doivent être accordés selon les compétences et non selon les appartenances partisanes ».

Règle 49/51, crise économique

Comme le FLN, la stabilité est un thème cher au RND. À partir d’El Tarf, le secrétaire général du RND, Ahmed  Ouyahia, a mis en garde contre le chaos. Pour lui, les prochaines échéances électorales constituent une opportunité  afin de consolider les acquis de l’Algérie et éviter de subir le même sort de certains pays arabes en proie à l’instabilité et à la guerre civile.

« Le Rassemblement œuvre pour le renforcement de la lutte contre la corruption, de la lutte contre les fraudes fiscales, commerciales et douanières. La réforme du système bancaire et financier, le développement de la finance islamique, la réhabilitation de l’autonomie de gestion des entreprises publiques et développement de la compétitivité« , plaide le RND dans son programme.

Le RND veut également séduire la communauté algérienne établie à l’étranger. Ahmed Ouyahia a pris la parole pour détailler les propositions de son parti pour les Algériens résidents à l’étranger.

« Croire au changement »

L’Alliance constituée par le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et du  Front du Changement  s’intéresse au marché des devises.

À Bordj Bou Arreridj, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a plaidé pour la constitution d’une « force de changement » capable de « concrétiser la volonté populaire » au sein de la  prochaine APN.

« Les droits s’arrachent et ne se donnent pas. Nous sommes à une étape charnière et tout le monde doit participer à opérer le changement et faire entendre la voix des couches laborieuses », a-t-elle lancé dans une déclaration rapportée par l’agence officielle.

À Tissemsilt, le président du parti Tadjamoue Amel Al Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a appelé à faire face aux « complots fomentés contre l’Algérie ».

Le RCD a entamé la campagne électorale par une conférence de presse de son président Mohcine  Belabbas. Ce dernier a déclaré qu’un « nouveau départ » était « possible » à la faveur  des élections législatives du 4 mai.

Le RCD estime qu’il est « toujours possible » de prendre « le bon cap », de se ressaisir et d’entreprendre les « changements salvateurs » que requiert la situation, selon le programme élaboré à l’occasion de ces élections.

Pour le RCD, le changement demande la mobilisation de l’ensemble des potentialités socio-économiques du pays, un planning « rigoureux », des opérations « concrètes » et un « contrôle des états d’avancement à tous les niveaux ». La relance de l’économie, passe par « un décollage de l’industrie », un secteur qui ne contribue qu’à hauteur de 5% du PIB depuis les années 2000.

Depuis Ghardaïa, où il a animé une conférence de presse, le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa a affirmé que sa formation politique était porteuse d’un projet politique et stratégique qui est « la reconstruction d’un consensus national dans lequel participent tous les algériens et algériennes ».

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