Le retour des combattants étrangers d’Irak et de Syrie inquiète de plus en plus de nombreux pays confrontés à ce phénomène. En visite en Algérie, dont l’expérience en matière de lutte contre le terrorisme est reconnue, le vice-premier ministre, ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders a affirmé ce mardi avoir évoqué avec son homologue algérien les « moyens d’échanger les meilleurs pratiques » pour faire face à ce phénomène.

| LIRE AUSSI : Près de 6000 terroristes de Daech pourraient revenir en Afrique

« Nous sommes confrontés au retour de combattants étrangers (de Syrie et d’Irak). Nous allons, donc, voire comment échanger les meilleures pratiques (pour y faire face) », a déclaré Reynders à l’issue de la session de travail avec Abdelkader Messahel.

Dans le même contexte, il a annoncé une rencontre avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, pour discuter de la question de déradicalisation.

Évoquant la question migratoire dans laquelle il a relevé la similitude de la situation entre Alger et Bruxelles-« pays de destination et de transit »-, le diplomate belge a affirmé, selon ses propos cités par l’agence officielle, qu’ « il y a une volonté de renforcer les relations bilatérales, à travers, notamment la multiplication des visites de haut niveau (de part et d’autre). Dans ce cadre, il annonce les prochaines visites en Algérie, des ministres belges de l’Intérieur et de la Défense.

Pour sa part, Abdelkader Messahel a estimé que « cette question nous interpelle tous, et surtout la migration clandestine ». « Une question qu’il faut prendre en charge sur le plan bilatéral, mais aussi à travers une approche globale, d’où la nécessité d’avoir une convergence de vues pour y faire face », selon lui.

| LIRE AUSSI : Retour des combattants de Daech : quels pays sont menacés au Maghreb ?