Le ministère français de l’Intérieur a publié, en ce début de mois de février 2025, les chiffres de l’immigration de l’année 2024, ainsi que leur évolution par rapport à l’année 2023.
Le rapport, publié sur le site du ministère de l’Intérieur, a notamment dévoilé une évolution de 1,8 % concernant la délivrance des premiers titres de séjour pendant l’année 2024 par rapport à l’année 2013, avec 336.710 premiers titres de séjour délivrés.
En ce qui concerne les renouvellements, la France a renouvelé en 2024, 879.790 titres de séjour, affichant ainsi une hausse de 2,4 % par rapport à l’année 2023.
Suite à la publication de ces chiffres par le ministère de l’Intérieur lors du compte rendu du conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, a commenté l’évolution du flux migratoire et a dévoilé intentions du gouvernement.
La France veut réduire davantage les flux migratoires
La porte-parole du gouvernement français a d’abord confirmé le « bond » dans la délivrance des titres de séjour en France, assurant qu’elle est en attente d’une « analyse plus précise » concernant les types de titres de séjour qui sont inclus dans cette hausse.
La responsable s’est ensuite penché sur l’exécution des OQTF en France, se félicitant d’une hausse du nombre des mesures d’éloignement effectuées en 2024 comparé à 2023.
« Il y a une augmentation très forte des OQTF. On était à 7 % et on a bondi, je crois, d’à peu près 30 % (26,7 %) » a indiqué la porte-parole du gouvernement qui se félicite d’un « progrès » en la matière.
« Ça montre qu’avec de la détermination et de la volonté, on peut réguler les flux migratoires » indique la porte-parole qui assure que « la régulation des flux migratoires est à la fois un enjeu du premier ministre, porté par le ministre de l’Intérieur ».
La porte-parole du gouvernement indique que Bruno Retailleau est « très volontariste » en ce qui concerne la régularisation des flux migratoires et que « des textes (allant dans ce sens) sont en cours d’examen ».
En conclusion, et malgré la hausse du nombre des OQTF exécutées, la porte-parole a indiqué que le gouvernement compte faire mieux dans les années suivantes.
« Ce qui est important pour nous, c’est de réduire les flux migratoires non voulus. C’est cela l’objectif du gouvernement », a en effet conclu la porte-parole.