La compagnie maritime italienne de transport de voyageurs, GNV, a officiellement lancé ses traversées entre la France et l’Algérie mardi 3 juin. Elle assurera deux rotations hebdomadaires entre le port de Sète (près de Montpellier) et les ports d’Alger et de Béjaïa.

Les réservations sur ces deux nouvelles liaisons maritimes ont été ouvertes en avril dernier. Et la compagnie se dit déjà satisfaite de la réponse du marché algérien.

Réservations anticipées

Dans un entretien accordé ce mercredi 4 juin au média spécialisé Le Marin, le PDG de GNV, Matteo Catani, indique avoir constaté « un fort intérêt » dès les premiers jours d’ouverture des réservations, « avec un flux constant et significatif de demandes ».

L’engouement des voyageurs confirme que le choix de GNV de desservir ces deux lignes répond à un besoin réel de mobilité de la diaspora algérienne en France et des voyageurs entre les deux rives de la Méditerranée, note-t-il. Il annonce deux bonnes nouvelles pour les voyageurs.

La première concerne les réservations. Ayant pour tradition d’ouvrir les réservations très à l’avance, à savoir en automne pour l’été suivant, GNV compte étendre cette pratique au marché algérien afin d’offrir aux passagers davantage de possibilités de planification, ajoute son premier responsable.

La seconde bonne nouvelle concerne la fréquence des traversées. Les lignes entre Sète – Alger et Béjaïa devraient être maintenues tout au long de l’année et pas uniquement en haute saison. « Notre ligne sera opérationnelle toute l’année. Notre objectif est d’établir une présence stable et continue sur le marché algérien, en offrant une alternative fiable au-delà du pic estival », a assuré le PDG de GNV.

Des voyages toute l’année

Au vu de la demande significative, même pendant les mois d’hiver, la compagnie italienne a conçu les lignes Sète – Algérie avec une vision à long terme. « Notre approche est flexible, mais orientée vers la continuité », souligne l’intervenant.

GNV n’est pas la seule compagnie maritime sur les lignes reliant la France et l’Algérie. Elle partage ce marché avec plusieurs compagnies, dont les plus anciennes, Algérie Ferries et Corsica Linea. Mais pour GNV, la concurrence n’est pas « une logique de confrontation directe ».

« Nous considérons la concurrence comme un moteur d’amélioration continue […] et complémentaire », car « chaque compagnie a son propre modèle opérationnel », poursuit Matteo Catani.

Et du moment que la présence de plusieurs compagnies sur ce marché apporte plus d’avantages en termes d’accessibilité, de flexibilité et de développement du trafic, « alors elle est sans aucun doute positive », dit-il.

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