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Trente dossiers examinés : mandats de dépôt confirmés pour la majorité des détenus du Hirak dont Karim Tabbou

Trente dossiers examinés : mandats de dépôt confirmés pour la majorité des détenus du Hirak dont Karim Tabbou

La justice a examiné, ce mercredi 2 octobre, les dossiers de près d’une trentaine de détenus du Hirak à Alger, Constantine et Bordj Bou Arreridj. Elle a confirmé dans la plupart des cas les mandats de dépôts à l’encontre de la majorité des personnes poursuivies dont Karim Tabbou.

La cour d’Alger (Ruisseau) a étudié les dossiers des détenus des 26 détenus (24 détenus arrêtés le vendredi 13 septembre et deux détenus arrêtés lors de la marche des étudiants 17 septembre), confirmant les mandats de dépôt pour 25 des détenus.

Le 26ème détenu, Ziane Bilal, a été placé sous contrôle judiciaire et libéré de prison. Il est atteint d’un cancer et avait déjà raté plusieurs rendez-vous de chimiothérapie après son placement en détention provisoire le 13 septembre dernier, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD)

Le mandat de dépôt de Karim Tabbou a également été confirmé. Le militant politique a ainsi été une nouvelle fois placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Koléa sur la base de nouvelles poursuites à son encontre, en rapport à « des publications d’une page Facebook qu’il ne gère même pas ainsi qu’à l’appel lancé par les sept personnalités à manifester le 5 juillet dernier », a indiqué à TSA son avocat Me Aïssa Rahmoune.

À Constantine, les deux détenus Semmani Amazigh et Fentiche Ameziane ont été présentés ce mercredi devant le tribunal, a indiqué le CNLD qui précise que le procureur a requis une peine de cinq ans et trois ans de prison ainsi qu’une amende de 100 000 dinars pour chacun. La décision du juge devrait être rendue publique la semaine prochaine.

À Bordj Bou Arreridj, les deux frères Yacine Beraza et Hamza Beraza ont été acquittés ce mercredi après leur audition devant le juge d’instruction du tribunal de Bordj Bou Arreridj, rapporte El Watan. Ils avaient été arrêtés lors d’une marche de vendredi à El Main, à 70 kilomètres de Bordj avait d’être relâchés le jour même grâce à la mobilisation citoyenne, rappelle le quotidien qui précise qu’un rassemblement a été tenu devant le tribunal pour réclamer leur libération.

Une marche populaire a été improvisée dans les rues de la ville après leur libération, selon des live diffusés sur Facebook.

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