Saadia Gacem
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Les cours du pétrole ont entamé la semaine en légère baisse. Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a terminé à 49,39 dollars, perdant 19 cents par rapport à vendredi. Le Brent (référence pour le pétrole algérien) cédait 0,20% en fin de journée à 52,25 dollars.
« Le marché a l’air d’avoir atteint un plafond, au moins temporairement », a estimé Gene Mc Gillian de Tradition Energie. Pour une progression plus franche, « il faudrait qu’on voit plusieurs signaux montrant que les réductions de production décidées par l’Opep et la Russie ont vraiment un impact sur les réserves mondiales de brut« , a-t-il indiqué.
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Plusieurs de ces pays se retrouvaient lundi et mardi à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, pour évoquer le respect de ces quotas de production et la façon de les évaluer.
La production de certains pays a en effet dépassé les objectifs fixés au cours des derniers mois, laissant émerger des doutes sur la capacité de l’Opep à parvenir à ses fins. « Les investisseurs préfèrent attendre de voir ce qui va se passer à la réunion de l’Opep. Les grands producteurs vont vouloir imposer le respect des objectifs », a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
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Toutefois, « rien de fondamentalement nouveau ne devrait sortir de cette rencontre« , a nuancé Matt Smith de Clipper Data. Le marché a pu être influencé selon lui par une note d’analystes de la banque JPMorgan, qui considèrent que leur estimation d’un baril de WTI à 42 dollars en moyenne en 2018 pourrait être « trop optimiste ». L’Algérie a élaboré son estimation de 2018 sur la base d’un baril à 55 dollars.
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