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Un jeune israélo-américain inculpé pour avoir lancé 2 000 fausses alertes à la bombe

Un jeune israélo-américain inculpé pour avoir lancé 2 000 fausses alertes à la bombe

Un israélo-américain de 18 ans et demi a été inculpé lundi 24 avril par la justice israélienne pour avoir lancé 2 000 fausses alertes à la bombe dans le monde depuis 2015, rapportent plusieurs médias. Ses alertes avaient contribué à alimenter la crainte d’une poussée d’antisémitisme aux États-Unis.

Michael Ron David Kadar avait été arrêté le 23 mars à Ashkelon, dans le sud d’Israël. Le ministère américain de la justice l’avait inculpé après qu’il ait passé de nombreux appels entre le 4 janvier et le 7 mars à des centres communautaires juifs de Floride, pour les prévenir qu’une attaque à la bombe ou à l’arme à feu était imminente, rapporte Le Parisien.

En août 2015, le jeune homme avait commencé à lancer de fausses alertes aux États-Unis contre des écoles et des domiciles, qui avaient dû être évacués, indique The Independent. Il s’était ensuite mis à lancer de fausses alertes contre des aéroports et des compagnies aériennes. Suite à ces alertes, des avions de l’armée de l’air française et suisse avaient escorté un avion de la compagnie israélienne El Al, de crainte qu’il y ait une bombe qui devait exploser au-dessus de la Suisse.

Un autre avion utilisé par une équipe de basket américaine, les Boston Celtics, avait été fouillé. Un aéroport canadien avait dû faire débarquer des passagers en utilisant les toboggans d’urgence, et six personnes avaient été blessées. Un avion de la compagnie Virgin, lui aussi menacé, avait rejeté huit tonnes de carburant dans l’océan avant d’atterrir, rapporte CBS News.

Selon les autorités, le jeune homme avait masqué sa voix et sa localisation à l’aide de « technologies de camouflage » sophistiquées. La gravité des alertes avait conduit à une enquête dans plusieurs pays, et le FBI a dépêché des agents en Israël. Selon ses parents, le jeune homme souffre d’autisme et d’une tumeur au cerveau.

Interrogé sur la possibilité d’une extradition vers les États-Unis, un porte-parole du ministère israélien de la Justice a répondu : « Il sera jugé en Israël, car il a sévi non seulement aux États-Unis, mais aussi dans une douzaine de pays qui ont collaboré activement à l’enquête », selon Le Parisien.

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