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Une étudiante algérienne poignardée à l’université de Paris

Une étudiante algérienne poignardée à l’université de Paris

Crime raciste ou simple acte de vengeance d’ordre privé ? L’agression d’une étudiante algérienne à l’université de Paris-Cité soulève des interrogations, même si, au stade actuel de l’enquête, c’est la seconde hypothèse qui est privilégiée.

L’étudiante algérienne, âgée de 32 ans, a été poignardée mercredi dernier dans l’enceinte même de l’établissement universitaire, alors qu’elle sortait d’un ascenseur.

L’étudiante algérienne a été grièvement blessée, rapportent plusieurs médias français, dont Le Parisien. Son pronostic vital était même engagé dans un premier temps, mais il ne l’est plus, ajoute-on.

Si les mêmes sources ont précisé que la victime est née en Algérie, rien n’a filtré en revanche sur la nationalité de l’agresseur. Il est seulement indiqué que celui-ci est âgé de 25 ans et est originaire de la région parisienne.

L’agresseur a pris la fuite immédiatement après son acte, mais il a vite été interpellé par la police qui l’a placé en garde à vue, puis admis dans un hôpital « en vue d’une opération », a indiqué le parquet de Paris, sans préciser si l’opération a un lien ou pas avec l’incident ou l’interpellation du suspect.

Etudiante algérienne agressée : un différend « d’ordre privé » ?

Selon le parquet, une enquête pour tentative d’homicide volontaire a été ouverte. Elle est menée par la police judiciaire de Paris.

Les autorités judiciaires ne veulent pas s’avancer sur les motivations de l’agression ni sur la nature de sa relation avec l’étudiante algérienne.

« La nature de leur relation n’est pas établie à ce stade, si ce n’est qu’ils fréquentaient le même établissement universitaire », s’est contenté d’indiquer le parquet.

Mais selon Le Parisien, les premiers éléments de l’enquête laissent penser qu’il s’agirait d’un « différend d’ordre privé ».

La police a retrouvé deux couteaux, un à l’intérieur de l’établissement universitaire et un autre à l’extérieur, dans une poubelle. Une de ces armes blanches est susceptible d’avoir été utilisée dans l’agression dont a été victime l’étudiante algérienne, estiment les enquêteurs.

Les étudiants et les enseignants de l’université Paris-cité sont sous le choc après cet incident. Une équipe médico-pédagogique du SAMU a été dépêchée sur les lieux, a annoncé la direction de l’établissement.

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