Après un début poussif, la vaccination anti-Covid en Algérie, lancée samedi 30 janvier, pourrait bientôt passer à un autre rythme. Des quantités de doses de vaccin plus importantes que celles déjà acquises sont en tout cas attendues avant la fin du mois en cours. C’est ce qu’assurent à TSA deux hauts responsables du secteur de la santé.

Des chiffres précis sont annoncés quant aux quantités de vaccin que l’Algérie s’apprête à réceptionner.

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« Nous sommes dans la continuité de la campagne lancée le 30 janvier et nous allons sur un rythme progressivement plus élevé en termes de vaccination, c’est ce qui était prévu dès le départ », indique Faouzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie.

Pour lui, « l’essentiel c’est d’arriver à avoir un taux de vaccination qui puisse empêcher le virus de circuler, nous espérons l’atteindre le plus rapidement possible », ajoute-t-il, se félicitant du fait que « la situation très stable » « permet de conduire cette campagne aisément par rapport à d’autres pays ».

Concernant les vaccins qui seront réceptionnés incessamment, Dr Derrar précise d’abord que « les discussions ne se sont jamais arrêtées avec les fournisseurs du vaccin russe Spoutnik-V qui vont continuer à livrer les doses qui entrent dans le cadre du contrat ».

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« Nous sommes aussi en discussion avec les producteurs chinois et nous espérons recevoir les doses ce mois-ci, et aussi avec le mécanisme Covax qui va délivrer le vaccin d’AstraZeneca, nous l’espérons dans la dernière semaine de février », ajoute-t-il.

Ce que confirme Wahiba Hadjoudj, directrice de la pharmacie au ministère de la Santé, qui avance même un chiffre précis concernant le vaccin d’AstraZeneca.

« Pour la dernière semaine du mois de février, il est attendu la réception par l’intermédiaire du mécanisme Covax d’une quantité de vaccins AstraZeneca de l’ordre entre 700 et 800 000 doses. Et puis, il est attendu également la réception du vaccin chinois de Sinopharm également dans la dernière semaine du mois de février », dit-elle.

« Notre objectif, c’est de vacciner 20 millions de personnes, donc il faudra 40 millions de doses. 20 millions nous allons les recevoir dans des cadres multilatéraux et les 20 autres millions dans un cadre bilatéral. Nous sommes en négociations avec tous les laboratoires et fabricants. Les négociations sont sur la bonne voie », assure-t-elle.

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