Chabi Ouardia
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Il y a onze ans, jour pour jour, le 18 novembre 2009, l’Algérie battait l’Égypte à Omdurman au Soudan, et se qualifiait au Mondial 2010. Un but d’anthologie du défenseur central Antar Yahia avait permis aux Verts de se venger des Pharaons égyptiens qui les avaient agressés, quelques jours plus tôt, au Caire, dans le dernier match des qualifications à la Coupe du Monde.
Les Algériens se souviennent encore de cette épopée des camarades de Karim Ziani et de la performance inoubliable du gardien Fawzi Chaouchi, ou encore de l’incroyable mobilisation des supporters algériens pour encourager leur équipe.
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La qualification des Verts au détriment des Égyptiens qui dominaient largement le football africain, a été fêtée en Algérie comme un exploit parce qu’elle a été obtenue au bout d’un bras fer sportif qui a débordé sur le terrain politique et diplomatique entre les deux pays. Une mini-crise diplomatique avait éclaté entre Alger et Le Caire, et la défaite de l’Égypte avait eu des répercussions politiques sur le régime du président déchu Hosni Moubarak.
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De retour au pays, après cette belle et historique victoire, les Verts ont été accueillis en héros, comme s’ils avaient gagné la Coupe du Monde.
Onze ans après, la Fédération algérienne de football (FAF) n’a pas oublié et Antar Yahia, le héros d’Omdurman non plus. « Le retour au pays, avec le défilé énorme, le match au Caire aussi, avec cette agression, et c’est ce qui nous a donné de la force », a résumé Madjid Bouguerra, l’un des héros d’Omdurman.
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