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Visas pour la France : « La période de transition va durer quelques mois »

Visas pour la France : « La période de transition va durer quelques mois »

Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, est revenu ce dimanche 28 janvier, sur le changement de prestataire de service pour la gestion des demandes de visas Schengen.

« C’est d’abord un changement technique. TLS contact n’est qu’un opérateur de prise de rendez-vous (et pas de gestion). Les dossiers de visas sont examinés par le consulat », a rappelé d’emblée Xavier Driencourt dans un entretien accordé à Echourrouk News.

« Le marché arrivait à expiration dans quelques mois. Il a été dénoncé avec quelques mois d’avance parce qu’il y avait eu un certain nombre de difficultés. Nous avons examiné tous les dossiers présentés (pour ce marché). 29 entreprises ont déposé des dossiers. On a examiné les points forts et les points faibles (…) », a-t-il expliqué. Deux opérateurs ont été finalement choisis : VFS Global pour Alger et TLS Contact pour Oran et Annaba.

« Comment la période de transition sera gérée ? », demande le journaliste. « La période de transition va durer quelques mois. Le marché de VFS commencera le 9 avril et la gestion de toute période de transition est toujours compliquée. Il faut trouver de nouveaux locaux et du personnel », répond l’ambassadeur.

Pour M. Driencourt, la gestion « des visas est un acte de souveraineté qui répond à certaines exigences en matière d’hébergement et conditions de ressources ».

L’ambassadeur de France a également été interrogé sur la restitution des crânes de résistants algériens. « Le président de la République avait annoncé publiquement puis aux autorités algériennes qu’il avait pris la décision de restituer les crânes. Ils ont été identifiés. Maintenant, il va y avoir un projet de loi voté au Parlement pour déclassifier ces crânes et ils seront restitués à l’Algérie », affirme Xavier Driencourt.

L’ambassadeur estime que le président français Emmanuel Macron est venu en Algérie, le 6 décembre dernier, avec « un discours et des propositions extrêmement cohérentes ». « Il a parlé de la jeunesse, de formation, de la nécessité d’ouvrir de petits centres culturels, d’ouvrir une école numérique sur le modèle de l’École 42, de créer un fond d’investissement franco-algérien (…). J’ai l’impression qu’on est passé d’une diplomatie de discours à une diplomatie de projets », assure-t-il.

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