Le conflit à Air Algérie se durcit. Le personnel naviguant commercial (PNC) a repris son mouvement de contestation, ce jeudi, ce qui a provoqué des perturbations dans le programme de vols de la compagnie aérienne nationale.

Les grévistes dénoncent ainsi la décision de suspension prise par la direction générale à l’encontre de sept syndicalistes. Au même temps, quatre syndicats, tous affiliés à l’UGTA, sont montés au créneau pour exiger la levée « inconditionnelle » des sanctions infligées à l’encontre de leurs collègues du PNC.

« Nous mettons en garde, la Direction générale d’un éventuel embrasement, si les sanctions infligées à l’encontre de nos collègues PNC ne sont pas levées d’une manière inconditionnelle et dans les plus brefs délais », préviennent les quatre syndicats dans un communiqué commun. Il s’agit du Syndicat des pilotes de ligne, le syndicat technique spécifique, le syndicat du PNC et le syndicat DOS. Le SNTMA (Syndicat national des techniciens de maintenance avion) a également signé ce communiqué.

Ces derniers lancent un appel aux pouvoirs publics leur demandant d’intervenir en « urgence » afin de mettre fin « au massacre entamé par la Direction générale actuelle, et ce depuis son arrivée, et qui risque de mener la compagnie vers une situation de pourrissement général ». « Ils mettent en garde contre l’extension du conflit à tous les secteurs de la compagnie et dénoncent « la violation du simple droit syndical » par la DG.