Mounir Djouaher, directeur général adjoint d’Algérie Télécom, a animé ce dimanche 21 mars à El Oued une formation dédiée aux journalistes, portant sur le thème de la numérisation, du rôle et des ambitions de l’opérateur historique de téléphonique.
Avec la crise sanitaire liée au Covid-19 qui touche le monde entier depuis fin 2019, les habitudes de consommation d’Internet ont changé. Pour s’adapter, Algérie Télécom tente de mettre en place les outils et supports nécessaires afin de répondre aux attentes de ses abonnés.
Il s’agit d’une transformation digitale qui vise à moderniser et optimiser les services fournis par l’opérateur, afin de satisfaire les nouveaux besoins de ses clients.
Depuis 2002, Algérie Télécom vise à être « l’opérateur de référence », « pilier du développement », via le savoir-faire et l’investissement de ses équipes. Et c’est toujours le cas aujourd’hui, tous les moyens sont mis en œuvre pour arriver à ce positionnement.
Cinq leviers stratégiques pour moderniser Algérie Télécom
Pour ce faire, Djouaher cite cinq leviers sur lesquels s’appuie la stratégie de modernisation d’Algérie Télécom. D’abord, l’opérateur historique dispose d’un réseau dense et régulièrement modernisé. Ensuite, les infrastructures sécurisées font partie intégrante de la politique de l’opérateur. Le directeur général adjoint d’Algérie Télécoms évoque également les services adaptés aux clients, en veillant à adapter les offres à l’évolution des besoins des consommateurs.
Algérie Télécom compte continuer à fidéliser des millions d’abonnés à travers le territoire national, via une « démarche qualité », selon le même responsable. Enfin, il parle de solutions du service de l’économie et du savoir. Des stratégies sont mises en place afin d’assurer la couverture de ces domaines-là, aussi bien concernant le grand public que les entreprises.
Numérisation
Concernant la numérisation, Algérie Télécom a pour ambition de couvrir le territoire national en matière de fibre optique. Il s’agit notamment de remplacer le dernier kilomètre, qui est en cuivre, en fibre optique, pour améliorer le débit internet.
Avec l’évolution de la consommation, ce n’est pas que la quantité qui évolue, mais aussi la qualité. Ainsi, les terminaux ont été adaptés à cet effet.
Pour continuer dans les chiffres, Djouaher a dévoilé que 117.484 km de fibre optique ont été mis en place jusqu’en décembre 2020, faisant de l’Algérie le deuxième pays en Afrique à avoir fait une telle couverture.
3,5 millions de foyers sont alimentés en réseau internet ; chiffre à multiplier par 5, selon la moyenne du nombre de personnes dans un seul foyer. 2,5 millions ont accès internet ADSL et 1,2 million à la 4G. Il s’agit pour le directeur général adjoint d’une avancée considérable pour couvrir l’ensemble du territoire national, « zones d’ombre » y compris.
Ces dernières sont l’une des préoccupations principales d’Algérie Télécoms, parfois même aux dépens de ses objectifs économiques, selon le même responsable. Majoritairement desservies en 4G, par souci de gain de temps, 1888 régions ont été couvertes jusqu’en 2020.
Mounir Djouaher conclut la conférence en insistant sur la volonté constante d’améliorer les services de l’opérateur et de couvrir les lacunes qu’il avoue existantes.