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Amara Benyounes décline l’invitation de Bensalah, appelle à une période de transition garantie par l’armée

Amara Benyounes décline l’invitation de Bensalah, appelle à une période de transition garantie par l’armée

Nouveau coup dur pour le président par intérim Abdelkader Bensalah. Après les partis et les personnalités de l’opposition, c’est au tour d’Amara Benyounes, qui ne prendra pas part à la conférence de dialogue prévue ce lundi 22 avril à Alger. Le MPA est la première formation de l’ex-Alliance présidentielle à annoncer son refus de participer à la conférence de Bensalah.

« Le MPA considère, d’une part, que le climat général n’est pas favorable à la tenue d’une telle élection et d’autre part que cette échéance, trop rapprochée, ne peut répondre aux revendications légitimes du mouvement populaire à savoir le changement du système et la mise en place d’une nouvelle République », écrit le parti dans un communiqué.

Pour le parti d’Amara Benyounes, « l’application de l’article 102 de la constitution est une condition nécessaire mais non suffisante pour sortir de la crise ». « Le pays a besoin d’une transition démocratique concertée et apaisée », ajoute-t-il.

Dans ce contexte, le MPA appelle à la mise en place d’une « présidence collégiale composée d’hommes d’état intègres et compétents et d’un représentant de l’ANP », « la nomination d’un gouvernement de transition », « l’organisation d’une Conférence nationale indépendante et souveraine », l’élaboration d’une « nouvelle constitution », la révision code électoral, la tenue d’un référendum sur la constitution et l’organisation d’une élection présidentielle.

Un processus de transition dont la durée sera défini « d’un commun accord entre les participants à cette conférence », précise le parti. Le MPA « propose que l’ensemble de ce processus soit garanti par l’Armée nationale populaire, seule institution jouissant d’une crédibilité de la population ».

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