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Boukrouh répond au RND, « enfant adultérin de la fraude électorale et du ‘Système’ »

Boukrouh répond au RND, « enfant adultérin de la fraude électorale et du ‘Système’ »

Noureddine Boukrouh ouvre un nouveau front. Cette fois, il a décidé de répondre au RND dont le numéro deux, Chihab Seddik, a appelé, ce mercredi 13 septembre, à des poursuites judiciaire contre l’ancien ministre et fondateur du PRA.

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Le RND, « enfant adultérin de la fraude électorale et du ‘Système’ vient, par la voix de son porte-parole officiel, de demander publiquement sur une chaîne de télévision, celle-là même qui a été utilisée pour abattre Tebboune, l’ouverture de poursuites judiciaires contre moi », écrit Boukrouh dans une longue tribune publiée sur sa page Facebook.

« Je ne sais pas si cette déclaration est le braillement personnel du valet en question ou l’acte préliminaire d’un plan destiné à me faire taire par tous les moyens. En tout cas, et quoiqu’il arrive, je ne me tairai pas avant 2019 et au-delà inchallah », poursuit Noureddine Boukrouh.

Boukrouh fait ensuite un parallèle entre cet appel de Chiheb Seddik et un autre épisode connu de la vie politique algérienne : le départ forcé de Liamine Zeroual du pouvoir en 1998.

« C’est un peu ce qui s’est passé en juin 1998, quand le Parquet d’Alger s’était ‘auto-saisi’ sur ordre du général Betchine, et que j’ai été conduit manu militari par la police au commissariat central d’Alger où j’ai été interrogé pendant deux jours sur mon prétendu manque de respect audit général », rappelle-t-il.

« À ce jour le ‘système’ ne m’a pas pardonné l’’affaire Betchine’. Il a même réussi à me transformer, aux yeux de beaucoup de compatriotes naïfs, en coupable alors que j’étais la victime », ajoute Noureddine Boukrouh.

L’ancien ministre maintient sa position concernant le président Bouteflika. « Je suis aujourd’hui une victime parmi quarante millions d’autres de la mauvaise gestion du pays, de l’humiliation d’être gouverné par un homme qui n’en a plus les capacités physique et intellectuelle, et de ce qui se trame à l’approche de 2019 au péril de notre avenir. C’est en écrivant cela que j’aurais manqué de respect à la personne du Président et à l’institution présidentielle ? », s’interroge-t-il.

« Je décris une réalité physique et morale : il est anormal qu’un homme dans sa condition dirige un pays. Un homme sain d’esprit et de corps ne pense pas et n’agit pas de la manière qui lui est imputée depuis plus d’un mois », affirme-t-il.

| LIRE : le texte intégral de la réponse de Boukrouh sur sa page Facebook

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