search-form-close
Carnet de campagne, jour 4 : le protectionnisme d’Ouyahia et les 60 promesses de Hanoune

Carnet de campagne, jour 4 : le protectionnisme d’Ouyahia et les 60 promesses de Hanoune

Toufik Doudou / NEWPRESS

– Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, à Khenchela : « Tout ce qui est produit en Algérie ne doit pas être importé. L’économie de l’Algérie doit être construite avec le dinar algérien en dépit des conditions économiques difficiles que vit le pays ».

Le chef du RND a appelé à lever le gel sur certains projets à Khenchela. « La wilaya en a impérativement besoin », a-t-il soutenu.

– Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du FFS, à Constantine : « Le boycott des législatives peut nous mener vers l’inconnu. Participer est un devoir citoyen, seule voie pour un changement pacifique radical. Il faut reconstruire un consensus national qui exige une adhésion des citoyens et la participation de toutes les forces qui aspirent au changement ».

– Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), à Blida « Le PT va œuvrer, dans le cas d’une victoire avec suffisamment de sièges, pour la concrétisation de 60 promesses, pouvant engendrer des lois qui  contribueront à l’amélioration du cadre de vie des citoyens ». « Nous allons défendre les acquis sociaux de la classe moyenne qui représente la majeure partie de la société algérienne. Nous allons instituer une prime de chômage et annuler les mesures d ‘austérité », a-t-elle promis.

– Djamel Ould Abbas, secrétaire général du FLN, a qualifié, à Relizane, de « véritables crimes contre l’humanité », les massacres perpétrés dans les années 1990 contre la population civile, à Remka et Had Chkala par les groupes terroristes. « Le scrutin du 4 mai sera l’occasion de remettre le flambeau aux jeunes à condition qu’il soit entre de mains sûres », a-t-il dit.

– Belaid Mohand Said, président du Parti de la liberté et de la Justice (PLJ), à Boumerdès : « Voter ne suffit pas. Les électeurs doivent contrôler les députés et leur imposer la présentation de leurs bilans ».

– Abdarrezak Makri, président de l’Alliance de la Société pour la paix à Adrar : « Comment un pays qui a une wilaya comme Adrar avec ses céréales, son aliment de bétail, ses fruits et légumes et ses viandes ne jouit-il pas de sécurité alimentaire ? C’est un problème de bonne gouvernance ».

– Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal, à Khenchela : « Nous avons adopté une Charte d’éthique. Nos candidats doivent éviter les promesses mensongères et la violence verbale. Ils doivent adopter un discours tolérant, ouvert à toutes les catégories de la  société ». « Khenchela a été délaissée dans l’effort de développement en dépit de ses potentialités touristiques, agricoles et industrielles », a-t-il ajouté.

– Kamel Bensalem, secrétaire général du Parti du renouveau  algérien (PRA), à Tissemsilt : « Le véritable changement attendu par le citoyen ne peut  être atteint qu’avec une participation massive le jour du scrutin ».

– Amar Ghoul, président du parti Tajamou Amal El Jazair (TAJ),à Guelma : « Il faut accorder aux jeunes un délai supplémentaire allant jusqu’à la date du scrutin du 4  mai pour obtenir leurs cartes de vote ». « Si les jeunes se contentent du rôle de spectateurs et ne prennent pas  part à l’acte politique, ils n’auront plus le droit de critiquer », a-t-il souligné.

– Plus de 70 femmes sont en lice à Ouargla sous divers courants politiques. « Cela dénote de la conscience de la femme saharienne de  s’impliquer dans la vie politique nationale », selon l’agence APS. Ouargla a sept sièges à l’APN.

– Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA) à Béchar : « Ceux qui vous mentent durant la campagne électorale, n’hésiteront pas à vous vendre le lendemain ! ».

–  Mohamed Benhamou, président du parti El Karama, à Ain Safra : « L’État doit faire confiance aux forces vives de la Nation ».

– Fatima Sandid, tête de liste du Front El Moustakbal à Ouargla : « Ici, les candidates, pour la plupart âgées entre 28 et 56 ans,  apportent la confirmation qu’elles peuvent former une force de proposition capable de s’impliquer dans la prise de décisions et la contribution à l’édification d’une Algérie forte ».

– Belkacem Sahli, secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR) à Boumerdes : « Les enjeux internes et externes auxquels fait face le pays nous imposent  de choisir et d’élire des hommes et des femmes compétents aptes à relever les défis et à prendre les initiatives qui s’imposent ». À Bouira, M. Sahli a déclaré :  « La sauvegarde de l’Algérie et la sortie de la crise qu’elle connaît nécessite une forme d’alliance politique et un consensus national ».

– Mohamed Douibi, l’un des leaders de l’Union d’Ennahda, d’El Adala et d’El Bina, à Ain Temouchent : « Nous voulons que le peuple soit souverain toute l’année, pas seulement lors des élections ».

– Mohcine Belabbas, président du RCD, s’est déplacé dans plusieurs quartiers de l’est d’Alger comme Dar El Beida, Bordj El Kiffane et Bab Ezzouar. « Nous avons décidé pour cette campagne de s’approcher et de discuter avec le citoyen là où il se trouve, sur son lieu de travail, dans son quartier, chez lui. Nous proposons des solutions concrètes à ses problèmes. Il faut inverser la vapeur car les citoyens sont usés par les promesses mensongères ».

– Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien (MPA), à Tazmalt : « La fermeture des routes et les pneus brûlés n’ont fait que dissuader les investisseurs à s’installer dans la wilaya de Béjaia. Les jeunes sont en colère. C’est compréhensible. Mais il faut trouver  d’autres voies pour se faire entendre ». « Bejaia et Tizi-Ouzou, qui votent peu, se doivent de réviser leur attitude », a-t-il dit.

– Nordine Ait Hamouda, tête de liste indépendante Alternative citoyenne à Tizi Ouzou, a lancé un appel aux femmes pour voter le 4 mai prochain afin « d’honorer la femme algérienne qui a toujours été présente sur la scène nationale ».

– Mourad Aroudj, tête de la liste indépendante Al Rafah à Alger : « Alger n’a jamais connu un véritable député qui la représente. La plupart pense qu’Alger, c’est Zéralda ou Staoueli, là où résident les responsables. Certaines communes d’Alger continuent de souffrir du manque d’eau, d’électricité, de gaz et de routes. Alger est dans la même situation que certaines wilayas de l’intérieur du pays ».

– Ali Benflis, président de Talai El Hurriyet, un parti qui boycotte les législatives, va ouvrir, vendredi 14 avril, deux nouveaux sièges de son parti à Ben Aknoun et à El Biar à Alger. Une occasion pour rencontrer la population.

– Ramdane Youssef Tazibt, député sortant et candidat du PT, a défendu, sur sa page Facebook, le bilan des députés de son parti : « Durant 5 ans, les députés du PT ont tout fait pour respecter leur mandat en restant fidèles à la fois au peuple travailleurs et à leur parti. Ils se sont battus de manière acharnée contre les lois régressives et ont tenté d’amender les lois portant atteinte au pays ».

  • Les derniers articles

close