La suspension de la grève n’a pas mis fin au bras de fer entre le ministère de l’Éducation nationale et le Cnapeste. En visite de travail à Blida ce lundi 12 mars, Nouria Benghabrit s’est exprimée à plusieurs reprises sur le conflit avec l’organisation syndicale qui vient de lancer un nouvel appel aux « hautes autorités du pays ».

La ministre de l’Éducation nationale a expliqué que son département et le syndicat ne s’étaient pas mis d’accord sur deux points. Le premier concerne les ponctions sur les salaires des grévistes qu’elle considère comme irréversibles tandis que le deuxième est lié aux promotions des enseignants.

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Nouria Benghabrit a dénoncé ensuite la stratégie du Cnapeste. « Pour elle, la négociation consiste à imposer son avis et à ce que l’autre partie exécute », résume-t-elle.

La ministre de l’Éducation est ensuite revenue sur le message lancé par le syndicat aux adhérents qui leur a demandé de ne pas assurer les cours de rattrapage suite aux ponctions.

« Je laisse l’analyse à la société concernant un syndicat qui appelle les enseignants qui ont eu des ponctions sur salaires (suite à la grève) de ne pas assurer les cours de rattrapage. Comment peuvent-ils faire face aux élèves ? », a lâché Nouria Benghabrit.

Durant son intervention, la ministre s’est réjouie de la mobilisation des parents d’élèves qui « sont passés de victimes à de véritables acteurs sociaux ».

En ce qui concerne la date de l’examen du baccalauréat, la ministre a précisé que les consultations se poursuivront jusqu’au 15 mars prochain. Dans la matinée, le Cnapeste a lancé un appel aux hautes autorités du pays après avoir accusé le ministère de l’Éducation de pousser le secteur vers le blocage.

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