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Le Cnapeste accuse le ministère de l’Éducation nationale et lance un nouvel appel aux « hautes autorités du pays »

Le Cnapeste accuse le ministère de l’Éducation nationale et lance un nouvel appel aux « hautes autorités du pays »

Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique de l’éducation (Cnapeste) a appelé, ce lundi 12 mars, les « hautes autorités du pays et ceux qui sont attachés au secteur de l’éducation nationale à intervenir afin de dévoiler la vérité du complot, de réhabiliter l’école algérienne et de l’éloigner de toutes les formes de provocations et de manœuvres qui peuvent la pousser vers de nouvelles tensions ».

Dans son communiqué, l’organisation syndicale revient sur les blocages dans les négociations avec le ministère de l’Éducation nationale. « Le bureau national a répondu à l’invitation qui lui a été adressée le 4 mars pour une séance de travail qui a duré onze heures et qui s’est terminée sur un blocage concernant la non-reprise des enseignants de Blida après l’arrêt de la grève vu que la tutelle leur a imposé le dépôt de recours afin d’annuler leurs radiations illégales », assure-t-elle.

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« Et malgré l’initiative du syndicat pour mettre fin à la grève dans la wilaya de Blida qui a permis la reprise des enseignants et au moment où un accord a été trouvé pour mettre un calendrier pour les retenues relatives aux journées de grèves, le bureau national a été surpris par les instructions envoyées par le ministère de l’Éducation nationale aux directions de l’éducation portant sur la ponction de tout le salaire du mois de mars (…) », poursuit la même source.

Le Cnapeste affirme également avoir pris part à une séance de négociation hier dimanche qui a duré dix heures. Selon lui, cette rencontre s’est également terminée sur un blocage vu « que le ministère de l’Éducation nationale a fait machine arrière sur son engagement portant sur le 31 mars fixé comme une date limite pour la fin des travaux de la commission technique mixte afin de déterminer le pourcentage pour la promotion dans certains rangs ».

L’organisation syndicale évoque également « la décision surprenante et improvisée et non étudiée » du ministère relative à l’ouverture d’une consultation en vue de fixer une autre date pour l’examen du baccalauréat » et prévient contre ses conséquences. Le Cnapeste estime que la situation est dangereuse » et accuse les responsables du ministère de l’Éducation de pratiques poussant le secteur vers le blocage dans une « période sensible ».

L’organisation a appelé les enseignants à tenir des assemblées générales avant le 15 mars et des assemblées de wilayas le 17 mars afin de terminer les moyens de répondre aux provocations et préparer la tenue des travaux du conseil national dont la date sera fixée ultérieurement ».

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