De nombreux projets inscrits dans le cadre de Constantine capitale de la culture arabe, n’ont pas encore vu le jour. Certains pour des raisons financières d’autres pour des obstacles techniques. À l’image du Palais des expositions qui devait être réceptionné en 2015. Ce projet n’a connu aucune évolution alors qu’il fait parti du plan architectural du Zénith.

Initialement attribué à un bureau d’études algérien, le projet a été par la suite confié à un groupement espagnol. Mais le changement de bureau d’études n’a pas fait avancer le projet, qui est toujours au point mort.

Le palais des expositions, est projeté sur une superficie de plus de 20.000 mètres carrées, extensible à 60.000 m², n’est certainement pas le seul projet qui peine à voir le jour.

La bibliothèque urbaine de Bab El Kantar dont Constantine a bénéficié dans le même cadre n’a toujours pas été achevée. En plus de l’arrêt des travaux une première fois durant 9 mois à cause des ruines archéologiques découvertes qui exigeaient une commission d’enquête, ce projet est aujourd’hui bloqué à cause d’un problème de paiement qui dure depuis trois ans. Et pourtant, la construction de cette bibliothèque a bien avancé, avec un taux d’avancement estimé à 90%. Il ne reste qu’une petite partie de la façade principale à finir, mais le chantier est à l’arrêt alors que les travaux devaient être achevés en avril 2015. La relance du projet attend le déblocage du budget.

Un autre projet, celui du calibrage de Oued Rhumel confié à trois entreprises dont Daewoo, devait être réceptionné avant la fin de l’année 2016. Son coût : 17 milliards de dinars. Selon des sources à la direction des Ressources en eau de la wilaya, ce projet souffre d’un conflit entre les entreprises constituant le groupement en charge de la réalisation. Parmi les projets qui accusent des retards considérables figurent aussi l’aménagement du jardin du Bardo et l’extension du tramway de la ville.