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Covid-19 : une vidéo d’un journaliste algérien fait le buzz

Covid-19 : une vidéo d’un journaliste algérien fait le buzz

Ahcène Chemache est journaliste à la Chaîne III de la Radio nationale. Il est spécialisé dans les questions de santé. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, il n’a pas pris un seul jour de congé. Il suit l’actualité liée à l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Algérie, rend régulièrement compte aux auditeurs de la Chaîne III et publie les bilans et les interviews de spécialistes algériens sur le coronavirus. Il est souvent sur le terrain, rencontre des professionnels de la santé et les malades infectés par la Covid-19. Il est considéré comme l’un des journalistes les mieux informés sur la situation épidémiologique liée au coronavirus en Algérie.

« Il n’y a plus de places dans les hôpitaux »

Une position qui lui permet de lancer un cri d’alarme sur Facebook pour alerter les Algériens, avec un langage simple et compréhensif, sur l’ampleur prise par la recrudescence des contaminations à la Covid-19 dans notre pays, la saturation des hôpitaux, la souffrance des patients Covid-19. « Je ne suis pas docteur, je suis journaliste (…) Je suis constamment sur le terrain. Je peux donc témoigner, parler de ce virus qui est en train de tuer énormément de personnes », affirme-t-il dans une vidéo qu’il a postée jeudi 12 novembre sur son compte Facebook et qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Décrivant une situation « alarmante, grave, préoccupante et inquiétante », Ahcène Chemache parle d’une véritable guerre contre la Covid-19. « Sur le terrain, nous sommes en train de perdre nos soldats (…), les services dédiés à la prise en charge des malades Covid-19 débordent, il n’y a pas de places aujourd’hui dans les hôpitaux. La situation est grave, les experts tirent la sonnette d’alarme. Ce n’est pas possible, il y a encore des gens qui nous disent qu’il n’y a pas de Covid-19 ».

« Incapacité sexuelle »

Ahcène Chemache évoque aussi des séquelles du coronavirus sur les personnes infectées puis déclarées guéries. « Croyez-moi, ils ont des symptômes, des séquelles. Deux mois après leur guérison, il y a des personnes qui nous disent qu’ils ont la chute de cheveux, qui ont fait des AVC, qui ont l’incapacité sexuelle ».

Pour finir, le journaliste parle d’un « virus mystérieux, qui est là pour nous exterminer », et rappelle les règles de prévention pour lutter contre la Covid-19. « Faites attention, en l’absence d’un traitement ou d’un vaccin, la seule arme contre la Covid-19, c’est le respect des mesures de confinement décidées par les pouvoirs publics. Portez les masques, lavez-vous les mains régulièrement et respectez la distanciation physique, la situation est grave ».

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