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Devises à déclarer, taxe sur les véhicules neufs : les explications du DG des Douanes

Devises à déclarer, taxe sur les véhicules neufs : les explications du DG des Douanes

Faut-il baisser le montant minimum de devises à déclarer à 1000 euros, quelques mois seulement après l’avoir porté à 5 000 euros ? Pour les membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), qui ont écouté ce mercredi 20 mai les explications du directeur général des Douanes Noureddine Khaldi, une telle mesure nuirait « à la crédibilité du pouvoir législatif ».

Ce sont en effet les mêmes députés qui ont adopté à l’automne dernier la loi de finances 2020 contenant une disposition portant le minimum de devises à déclarer à 5 000 euros, auxquels on soumet un autre texte, la loi de finances complémentaire, ramenant le montant à seulement 1 000 euros.

Pour plusieurs députés, cette mesure a permis d’éviter bien des désagréments aux Algériens se rendant à l’étranger en permettant de couvrir leurs besoins en devises, selon le compte rendu de l’agence officielle.

Elle a, selon eux, permis à ceux qui ont été bloqués dans des pays étrangers suite à la suspension des liaisons aériennes à cause de la pandémie du coronavirus, de faire face aux frais induits par la situation et de préserver leur dignité.

Les membres de la commission ont signifié à leur interlocuteur qu’il aurait été plus judicieux d’accélérer la réforme et la modernisation bancaires et de trouver des solutions définitives aux problèmes de l’économie informelle et du marché noir des devises.

Le DG des Douanes a expliqué que le seuil fixé à 5000 euros a été favorablement accueilli par les citoyens mais la nouvelle réalité économique du pays ne permet pas de le garder. La situation financière actuelle impose un durcissement de la circulation des flux en devises, mais si la situation économique venait à s’améliorer, le seuil sera revu, a-t-il promis.

L’autre mesure abordée c’est celle qui vise à autoriser l’importation de matériels et équipements d’occasion. Cela ouvrirait la voie à la fuite de devises et aux transactions suspectes, ont mis en garde les membres de la commission.

Khaldi a expliqué que l’objectif recherché à travers cette mesure est de réduire la facture des importations.

Quant aux taxes et droits de douane imposés aux véhicules importés, il a précisé qu’ils cibleront essentiellement les véhicules de luxe, puisqu’ils seront fixés suivant la capacité du cylindre.

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