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Discours de Ouyahia : ce qu’en pensent les patrons

Discours de Ouyahia : ce qu’en pensent les patrons

Mohamed Baïri, PDG de Ival et vice-président du FCE : « C’est une journée historique pour la croissance et le développement économique du pays et par rapport à la réduction des importations. Maintenant le destin est entre nos mains. C’est à nous de travailler et de faire avancer les choses ».

Hassan Khelifati, PDG d’Alliance assurances : « Le gouvernement s’engage à supprimer tous les obstacles et discriminations (entre les entreprises publiques et privées. Et cela constitue une clarification importante et très positive. On attendait cet engagement du gouvernement, du patronat et de l’UGTA depuis longtemps. Maintenant, tout le monde doit se préparer pour gagner la bataille du développement. Sur le terrain, il faut que les acteurs au niveau local appliquent les instructions et les clarifications du Premier ministre. Il faut qu’ils comprennent le message clairement pour que toutes les discriminations et obstacles bureaucratiques sur le chemin de l’entreprise algérienne soient levés et combattus. C’est ce qu’on attend le plus ».

Brahim Hasnaoui, patron du Groupe des sociétés Hasnaoui (BTP et matériaux de construction) : « C’est très encourageant ! Je pense que les choses vont dans le bon sens. Cela dit, je ne pense pas que l’interdiction d’importer soit vraiment une solution. Je ne suis pas pour le blocage des importations à n’importe quelle condition.  Si le produit importé est fortement surtaxé, et que le produit national (ne l’est pas), il y a un problème. Mettre les producteurs nationaux dans une situation de confort trop important, c’est leur apprendre à ne pas faire d’effort. Il faut préserver certains équilibres et surtout ne pas bloquer le développement par l’absence de certains nombre de matériaux. Il faut toujours laisser une ouverture ».

Ali Hamani, président de l’Association algérienne des producteurs de boissons (Apab) : « Il faut applaudir les mesures annoncées par le Premier ministre. Maintenant, on attend leur concrétisation sur le terrain. C’est ce qui est important. Il y a des discours politiques qui sont encourageants. Mais sur le terrain, les entreprises rencontrent des difficultés dans le cadre d’un fonctionnement normal, que ce soit dans le domaine de l’investissement, que ce soit dans le domaine de la concrétisation de leur activité. Pour ce qui est des produits interdits à l’importation, il faudrait qu’on sache ce qu’il y a dans la liste en espérant qu’il n’y a pas de matières premières ».

Hakim Soufi, PDG de Macir Vie : « La déclaration de Monsieur le Premier ministre est historique. Elle redéfinit totalement le mode de pensée qui sévissait jusqu’à ce jour. En effet, il vient de fédérer toutes les forces économiques de la nation en disant qu’il n’y a désormais aucune différence entre entreprises publiques, privées et mixtes, il n’y a plus maintenant que l’entreprise algérienne. Je suis très heureux et surtout très fier de pouvoir participer à notre modeste niveau à cette fabuleuse nouvelle étape dans l’histoire économique de notre pays. Nous sommes dans une nouvelle ère qui va, j’en suis convaincu, faire sortir notre pays de cette crise. J’ai absolument confiance dans le gouvernement, avec un tel discours je suis fier d’être un opérateur économique algérien et je suis désormais plus serein lorsque nos soumissions aux avis d’appels d’offre seront déposées car avec une telle déclaration le Premier Ministre a clairement rejeté toute forme d’apartheid des entreprises privées et ainsi sa parole sera suivi d’effet ».

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