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Djeha, un baron marseillais de la drogue, arrêté en Algérie

Djeha, un baron marseillais de la drogue, arrêté en Algérie

Un important baron marseillais de la drogue, d’origine algérienne, a été arrêté récemment en Algérie, rapporte la presse française.

Mohamed Djeha, 41 ans, est considéré comme l’un des plus importants barons de la drogue dans la deuxième ville de France. Il était sous le coup de deux condamnations judiciaires à 10 et 30 ans de prison ferme, indique le Journal du Dimanche.

Djeha est originaire de Béjaïa, mais il a grandi à Marseille où il a gravi les échelons du crime organisé jusqu’à atteindre le « haut panier » de la pyramide du banditisme marseillais, selon une source policière citée par le même média.

Mohamed Djeha est recherché depuis plusieurs années par la justice française. Il vivait en cavale entre Dubaï et l’Algérie où il a « beaucoup investi », selon la même source.

C’est donc à partir de l’étranger qu’il dirigeait une importante organisation de cocaïne et de cannabis qui active à Marseille et dans plusieurs villes de France.

Selon la police française, le narcotrafiquant avait le contrôle de plusieurs points de deal. Le point le plus lucratif, sis dans le quartier de la Castellane, à Marseille, rapportait jusqu’à 80 000 euros par jour, selon les mêmes sources.

Djeha vivait en cavale entre Dubaï et l’Algérie

La justice l’a condamné à deux lourdes peines de prison. En 2019, il a écopé de 10 ans pour blanchiment d’argent et plus récemment, en mai dernier, il a été condamné à 30 ans de réclusion pour avoir commandité un règlement de compte à Marseille.

A Dubaï et en Algérie, Djeha vivait et se déplaçait avec de faux documents d’identité. La justice française et l’Office anti-stupéfiants l’ont activement recherché jusqu’à ce qu’il soit repéré à Oran.

Le JDD fait remarquer que son interpellation par les services de sécurité algériens est survenue au lendemain de la visite en Algérie de deux très hauts responsables de la police française, Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, et Jérôme Bonet, directeur central de la police judiciaire.

Une source officielle citée par le même journal a indiqué qu’il y a « peu de chances qu’il soit extradé » et que « l’objectif est qu’il purge en Algérie les peines » dont il a écopé en France.

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