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France : Bruno Retailleau s’exprime sur l’accord de 1968 avec l’Algérie

France : Bruno Retailleau s’exprime sur l’accord de 1968 avec l’Algérie

Bruno Retailleau Facebook officiel
Bruno Retailleau

À peine installé à Place Beauvau, le nouveau ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau annonce la couleur en matière de lutte contre l’immigration. Il s’est exprimé aussi sur le maintien ou non de l’accord de 1968 qui régit l’immigration algérienne en France.

Quelques heures après sa prise de fonction, il a dévoilé les grandes lignes de sa politique migratoire sur le JT de 20h de TF1.

« Je vais réunir les 10 préfets des départements où il y a le plus de désordre migratoire pour leur demander d’expulser plus et régulariser moins », a déclaré Bruno Retailleau qui fait partie des durs parmi les durs de la lutte contre l’immigration en France.

Le successeur de Gérald Darmanin dont les propos controversés qu’il a tenu par le passé sur l’immigration lui ont valu d’être accusé de racisme par le député de La France.

Interrogé par le journaliste Gilles Bouleau sur la suppression des accords de 1968 qui régissent l’immigration algérienne en France, comme le réclame la droite et l’extrême-droite.

Parmi les détracteurs de cet accord qui n’est pas appliqué en réalité figurent l’ancien ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt et l’ex-premier ministre Edouard Philippe.

Bruno Retailleau favorable à la suppression de l’accord de 1968, mais…

Bruno Retailleau qui était président du groupe LR au Sénat s’est prononcé en faveur de l’abrogation de cet accord au risque même de provoquer un incident diplomatique avec l’Algérie. « Et alors ? », a-t-il répondu lors d’un entretien à la radio communautaire juive Radio J le 8 juin 2023.

Des députés du parti Les Républicains (LR) dont fait partie Bruno Retailleau ont présenté en juin 2023 une proposition de loi pour abroger unilatéralement l’accord de 1968. La résolution a été rejetée par l’Assemblée nationale française en décembre 2023

Devenu ministre dans le gouvernement de Michel Barnier, Bruno Retailleau n’a pas changé de position sur ce dossier.

« C’est ma position (supprimer l’accord de 1968, NDR), mais je ne suis pas ministre des Affaires étrangères », a répondu Bruno Retailleau, expliquant ainsi qu’il ne lui appartient pas d’abroger les accords de 1968 même s’il est favorable.

« Il faut faire des accords avec les pays du Maghreb pour qu’il puisse y avoir une rétention de l’immigration », a-t-il dit, en citant l’exemple de l’Italie qui a passé des accords avec la Tunisie et l’Egypte pour juguler l’immigration illégale. 

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