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France : retour de la polémique sur le burkini

France : retour de la polémique sur le burkini

La polémique sur le burkini va-t-elle refaire surface en France durant cette saison estivale ? En tout cas les prémices d’un deuxième épisode de cette polémique sont déjà là. À Lorette, une petite localité du département de la Loire, le maire a déjà émis une première interdiction du genre.

Une interdiction qui déplaît

Vendredi 23 juin, cette municipalité s’est dotée d’un parc comprenant deux bassins de baignade avec un accès payant. Mais un arrêté proscrit « monokini, burkini, voile dissimulant partiellement ou totalement le visage, combinaison ». Très vite, plusieurs associations ont saisi la justice contre l’article du maire. Ce dernier n’est pas à son premier coup d’essai. Il s’était déjà illustré durant le ramadan 2016 en affichant sur les panneaux de sa ville : « Le Ramadan doit se vivre sans bruit ».

Le procureur de la République de Saint-Étienne a déclaré qu’il effectuerait « une analyse juridique fine et poussée de la situation », avant de décider d’ouvrir ou non une enquête suite à une plainte pour « discrimination » déposée par la Fédération nationale Maison des Potes – Maison de l’Égalité, rapporte 20Minutes.

De leur côté, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ont fait savoir qu’ils avaient saisi le tribunal administratif de Lyon d’un référé-liberté. Une audience est prévue le lundi 3 juillet. Vendredi, c’est le préfet de la Loire, Evence Richard, qui a réagi en écrivant au maire de Lorette pour lui demander de « préciser les fondements juridiques de certaines interdictions ».

Les élèves musulmans ciblés

Par ailleurs, la communauté musulmane continue de subir les intox des groupes d’extrême droite. Cette fois-ci ce sont les élèves musulmans qui en sont les victimes. Selon 20Minutes, des postes anonymes sur les réseaux sociaux ont ciblé des candidats du baccalauréat, du brevet des collèges et d’autres examens.

Les auteurs de ces postes accusent les élèves musulmans d’écrire des lettres arabes dans leurs copies pour bénéficier de l’indulgence des correcteurs musulmans mais aussi ceux qui sont d’obédience gauchiste. « Un hoax », comme le qualifie 20Minutes.

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