Les cours du pétrole poursuivent leur hausse, sous l’effet de la guerre en Ukraine. Vendredi, le baril de Brent de la mer du Nord, référence pour le Sahara Blend algérien, a terminé à 118,11 dollars, en hausse de 6,92 % par rapport à la séance de jeudi. Le Brent n’a jamais atteint un tel niveau depuis août 2008.

Depuis le début de la guerre en Ukraine jeudi 24 février, le Brent a gagné 21,9 %. « Tant que la guerre se poursuit, qu’il y a autant d’incertitudes et la crainte de voir les barils russes retirés du marché, les prix vont rester élevés », a commenté Matt Smith, responsable de l’analyse pétrole chez Kpler, cité par le Figaro.

La hausse des prix du pétrole pourrait être beaucoup plus importante si la guerre se poursuit en Ukraine.

Selon la banque américaine JP Morgan, le baril de Brent pourrait dépasser le record historique de 147 dollars enregistré en 2008 et atteindre les 185 dollars en 2022, en cas de poursuite des perturbations des livraisons russes de brut.

Ces dernières sont impactées par les sanctions occidentales contre la Russie, après la décision du président russe Vladimir Poutine d’envahir l’Ukraine. Des analystes affirment que 66 % du pétrole peine à trouver des clients, selon Al Arabiya.