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Le PLJ de Mohamed Said boycotte les présidentielles du 12 décembre

Le PLJ de Mohamed Said boycotte les présidentielles du 12 décembre

Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), présidé par Mohamed Saïd, a annoncé ce mercredi sa décision de boycotter les élections présidentielles prévues le 12 décembre prochain, estimant que « les données actuelles n’encouragent guère l’organisation d’élections » et renouvelant son soutien au Hirak populaire.

« Le 28 aout dernier, [après une rencontre avec le panel de dialogue de Karim Younes], j’ai cité 3 mesures préalables que le pouvoir doit prendre pour la réussite du dialogue permettant l’organisation d’une élection présidentielle libre et intègre », indique Mohamed Saïd, président du PLJ, dans un communiqué diffusé ce mercredi.

Ces mesures préalables concernaient « des mesures d’apaisement » telles que « la libération de l’action politique et associative et la remise en liberté des détenus d’opinion », « le remplacement du gouvernement actuel par un gouvernement consensuel de technocrates choisis pour leurs compétences », ainsi que « la limitation du rôle de l’institution militaire dans la facilitation de la construction du consensus national ».

« Un mois après, peut-on déceler des signes indiquant que le pouvoir est disposé à réagir positivement aux initiatives appelant à privilégier l’option de la solution consensuelle qui allie solution politique et  respect de la constitution? Hélas, la réponse est NON », affirme Mohamed Saïd.

« Les données actuelles n’encouragent guère l’organisation d’élections  permettant l’émergence d’un président qui, fort de la légitimité populaire, sera capable de jeter les nouvelles bases  d’un état démocratique et d’engager des réformes structurelles politiques et économiques dans une atmosphère de solidarité nationale et de confiance mutuelle entre les gouvernants et les gouvernés », estime le président du PLJ.

Par conséquent, le Parti pour la liberté et la justice a décidé « qu’il n’est pas concerné par ces élections tant qu’elles ne constitueront pas le couronnement d’un large consensus national qui ouvre la voie à un changement radical, et au renouvellement de la classe politique », renouvelant au passage « son soutien au Harak populaires dans son pacifisme et ses revendications légitimes et juste ».

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