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Les aviculteurs mettent en garde contre une flambée des prix de la volaille

Les aviculteurs mettent en garde contre une flambée des prix de la volaille

Kadri / NEWPRESS

Les éleveurs de volailles commencent à s’inquiéter du manque d’aliments. Hier dimanche 18 juin, les représentants du conseil interprofessionnel des aviculteurs de l’est, de l’ouest et du centre du pays ont rencontré le ministre de l’Agriculture pour lui faire part de leur inquiétude.

« Nous avons parlé d’élevage de volailles en Algérie de façon générale et de la question des aliments en particulier car il y a un grand et flagrant manque d’aliments », affirme Mohamed Habas, éleveur de volailles à Bouira et l’un des trois représentants de la filière avicole.

Outre le manque des aliments, les aviculteurs ont vu les prix de ces produits flamber. Le prix de la tonne de maïs qui valait à 27.000 dinars avant la crise, a atteint 35.000 DA. Le soja est devenu aussi plus cher. La tonne est passée de 53.000 DA à 65.000 DA, précise notre interlocuteur, qui évoque le problème des bateaux chargés de maïs et de soja, en rade depuis plusieurs jours, faute de licence d’importation.

« Le ministre (de l’Agriculture) nous a dit qu’il allait chercher une solution avec le ministère du Commerce afin de débloquer la situation et accorder une dérogation ou une autorisation pour les opérateurs », précise M. Habas, qui met en garde contre les conséquences néfastes du manque d’aliments de volailles sur la production.

« Dans deux ou trois mois, les prix des œufs et du poulet vont augmenter de façon incroyable », présage cet opérateur. Selon un importateur d’aliments de bétail et de volailles qui a requis l’anonymat, le marché sera « toujours perturbé même si les opérateurs commencent à s’approvisionner normalement ». 

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