Qu’elle est la cause de la propagation du Choléra dans certaines wilayas en Algérie ? La question reste sans réponse. Les déclarations contradictoires des responsables compliquent davantage la situation et sèment l’inquiétude au sein de la population. Ce n’est pas la dernière déclaration du directeur de l’Institut Pasteur Zoubir Harrat, faite aujourd’hui à la Radio nationale qui va contribuer à améliorer les choses.

Deux jours après avoir annoncé dans un communiqué qu’il suspectait la contamination de fruits et légumes qui auraient été irrigués avec des eaux polluées d’être impliqués dans la propagation du choléra, l’institut Pasteur se rétracte et reproche à la presse d’avoir diffusé une « information infondée ».

« Je démens formellement les informations publiée par certains titres de presse faisant le lien entre la propagation de l’épidémie du choléra et la consommation de certains fruit et légumes », a déclaré Pr Harrat. « Les résultats des analyses effectuées sur des échantillons de fruits, la pastèque notamment, sont négatifs », ajoute-t-il. « La pastèque analysée ne contient aucune bactérie. Je rassure les citoyens, poursuit-il, que les fruits et légumes n’ont aucune relation avec le choléra ».

Le ministère de l’agriculture avait défendu dés les premiers jours de l’épidémie la qualité des fruits et légumes produits en Algérie. « L’eau d’irrigation absorbée par les plantes ne représente pas de danger pour les productions agricoles », a affirmé le ministère dans un communiqué. Le premier responsable du secteur Abdelkader Bouazgui, a défendu encore une fois ces affirmations ce matin lors d’une conférence avec les cadres du secteur

Par ailleurs, le Directeur de l’institut Pasteur rassure que l’épidémie « sera contrôlé définitivement dans quelques jours». « L’épidémie vit ses derniers jours », a-t-il affirmé.