La ville de Mossoul est « libérée » des mains de Daech. Après plus de neuf mois de combats meurtriers, le premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a proclamé ce dimanche la victoire dans Mossoul « libérée », selon un communiqué de son bureau, rapportent plusieurs médias.
« Le commandant en chef des forces armées (le premier ministre) Haïdar al-Abadi est arrivé dans la ville libérée de Mossoul et a félicité les combattants héroïques et le peuple irakien pour cette grande victoire », indique le communiqué.
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Cette libération intervient après une offensive lancée en octobre dernier par l’armée irakienne, avec le soutien de la coalition internationale dirigée par les États-Unis. Mais la ville a été ravagée par la guerre qui a provoqué une grave crise humanitaire.
La reconquête de Mossoul est une lourde défaite pour l’État islamique qui perd son bastion qu’il contrôlait depuis 2014.
C’est dans cette ville du nord de l’Irak, où le chef de Daech Abou Bakr al-Baghdadi avait fait son unique apparition publique en juillet 2014 pour proclamer le califat sur de vastes territoires d’Irak et de Syrie.
Pour le général américain Robert Sofge, qui dirige le centre des opérations conjointes de la coalition contre l’EI à Bagdad, « ce combat à Mossoul n’est comparable en rien à ce qu’ont pu faire des militaires de notre époque », a-t-il ajouté, rapporte le Figaro.
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« Il faut revenir à la Seconde guerre mondiale pour trouver quelque chose qui se rapproche seulement de ça », a-t-il dit, en mettant en garde que Daech a encore « largement de quoi se battre » dans d’autres régions d’Irak et de Syrie. Les Daechistes sont encore présents dans les villes irakiennes d’Hawija et Tal Afar. « La libération de Mossoul va susciter une réaction », prévient Robert Sofge, selon le même journal. « Nous devons être sur nos gardes dans l’attente de la prochaine manœuvre ».
La perte de Mossoul ne signifie pas encore la victoire totale contre Daech en Irak et en Syrie où l’EI contrôle une bonne partie de Raqqa.
