Ali Idir
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Les pays du groupe des 8 de l’Opep+, dont l’Algérie, ont décidé, à la surprise générale, d’augmenter, une nouvelle fois, leur production de pétrole, alors que les prix du Brent sont au plus bas depuis trois mois.
Réunis ce dimanche 7 septembre par visioconférence, les ministres du pétrole de ce groupe ont décidé de revoir à la hausse leur production totale de 137.000 barils par jour à partir d’octobre prochain.
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Selon le ministère de l’Énergie et des Mines, la part de l’Algérie de ce nouveau quota est de 4.000 barils par jour.
Incertitudes sur le marché pétrolier
Ce groupe comprend l’Algérie, l’Arabie saoudite, l’Irak, la Russie, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Sultanat d’Oman et le Kazakhstan. La précédente hausse collective de 547.000 barils par jour a été décidée le 3 août dernier et la part de l’Algérie était de 11.000 barils par jour.
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Avec la nouvelle augmentation, la production pétrolière de l’Algérie atteindra 963.000 b/j à partir d’octobre prochain. Pour le ministre de l’Énergie et des Mines Mohamed Arkab, la décision prise ce dimanche par le groupe des 8 reflète une « approche prudente et équilibrée ».
« Malgré la persistance de certaines incertitudes sur le marché pétrolier, la demande mondiale reste globalement soutenue, même si elle devrait croître à un rythme plus modéré dans les prochains mois », a-t-il ajouté.
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Un pétrole à moins de 60 dollars ?
La décision de revoir à la hausse leur production pétrolière reflète la « volonté » des pays du groupe des 8 de l’Opep+ de « faire preuve de responsabilité » et de « maintenir la stabilité du marché, tout en conservant la flexibilité nécessaire pour réévaluer la situation si les circonstances l’exigent ».
La décision du groupe des 8 a surpris les analystes alors que le marché pétrolier est rongé par l’incertitude et que les prix du Brent peine à dépasser la barre des 70 dollars, loin de son sommet de 120 dollars atteint après l’éclatement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en 2022.
Avec cette nouvelle hausse, même si elle reste modeste par rapport à celle opérée en août dernier, les prix du pétrole risquent de passer sous la barre des 60 dollars dès demain lundi. Vendredi, ils ont clôturé légèrement au-dessus de 65 dollars.
